Cette texte taille un costard aux chanteurs ou musiciens rebelle qui utilisent leur art comme une tribune politique juste pour se donner un genre. Il n'y a pas grand chose d'autre à en dire...
Prenez garde aux démagos
Tu leur fait confiance
Ils te ressemblent
Leurs discours illustrent le pire
C'que tu veux entendre
Voix de Cassandre ?
Et ton intellect est flatté
Prenez garde aux démagos
Leurs tribunes varient
Et même sur scène
S'en servent pour se faire mousser
Artiste à texte et engagés
Je vous emmerde vous me faites chier
Donneurs de leçons guides de pensée
Cette litanie sert votre image vous y croyez
Prenez garde aux démagos
Arborant le drapeau
De la révolte
Contre l'autoritaire
De salle en salle de ville en ville
Mais nous prends-tu pour des débiles
Arrête de nous tutoyer
Nous sommes nombreux
A t'écouter nous haranguer
Prenez garde aux démagos
Vous avez soif de liberté
Nourrissez-là de vos idées
Arguments contre argumentés
Place aux débats
Toi l'chanteur arrête de faire chier
Prenez garde aux démagos
JM_RNS_TexteS
20 ans que j'écris des chansons. Un texte, une explication, une chanson en live. La totale. Ce blog est aussi un journal de bord de tous les concerts auxquels j'ai participé sur scène comme chanteur. Anecdotes, impression, l'ambiance, le contexte... Une tranche de vie sous un angle particulier.
vendredi 21 octobre 2016
Prenez garde aux démagos (Arcus, 2014)
Arcus, 2014. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes, Owen Blondeel et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.
Ils rêvent ailleurs (Arcus, 2014)
Arcus, 2014. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes, Owen Blondeel et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.
Voici, une fois n'est pas coutume, un texte plus lyrique et plus poétique qui doit se ressentir avant d'être compris... Un peu comme à l'époque d'Arkham... A croire que de travailler à nouveau avec le même guitariste m'inspire le même type d'écriture. J'y ai tout de même placer une référence aux "Libertés qu'il nous reste" qui devait être le titre du second album de D.Majiria. La compo, en ternaire, a d'ailleurs beaucoup de point commun avec celle que Gaëtan proposait.
Ailleurs
Ils y croyaient les mains liées
Censés prier face aux lumières et d’instinct
S’en dégager sans dire un mot Et décamper sans dévier du lointain
S’il faut subir il vaut mieux fuir Et puis grandir au-delà du choix cornélien
Et par delà les libertés Qu’ils leur restaient ils ont vécu leur destin Ils rêvent ailleurs N’est-ce pas stupide et intrépide Sauter dans le vide Pour atterrir où en somme ?
Ils ne savent pas mais ils sont là Comme des appâts Peut-être un genre qu’ils se donnent ?
Ils veulent tricher et espérer Sans dévier Ils croient suivre la même route
C’est onirique métaphysique Puis ils se quittent Mais au loin subsiste un doute Ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils aiment le hasard et Ils craignent le désespoir Leur peine accompagne leur tendre Mépris du désir de fuite
Composés de faibles et de forts Existants comme des métaphores Baladés et trompés Fidèles à eux-mêmes oubliaient Qu’ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits
Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils oublient tout ils rêvent ailleurs Ailleurs
S’en dégager sans dire un mot Et décamper sans dévier du lointain
S’il faut subir il vaut mieux fuir Et puis grandir au-delà du choix cornélien
Et par delà les libertés Qu’ils leur restaient ils ont vécu leur destin Ils rêvent ailleurs N’est-ce pas stupide et intrépide Sauter dans le vide Pour atterrir où en somme ?
Ils ne savent pas mais ils sont là Comme des appâts Peut-être un genre qu’ils se donnent ?
Ils veulent tricher et espérer Sans dévier Ils croient suivre la même route
C’est onirique métaphysique Puis ils se quittent Mais au loin subsiste un doute Ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils aiment le hasard et Ils craignent le désespoir Leur peine accompagne leur tendre Mépris du désir de fuite
Composés de faibles et de forts Existants comme des métaphores Baladés et trompés Fidèles à eux-mêmes oubliaient Qu’ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits
Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils oublient tout ils rêvent ailleurs Ailleurs
Après l’ouragan (Arcus, 2013)
Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.
Premier single d'Arcus. Cela parle du chaos et d'un individu qui l’appréhende avec sérénité.
Une nuit agitée
Je me suis réveillé
Un ciel déchaîné mat et cendré
Un œil atroce m’emporte
Au cœur du tourment
Après l’ouragan
Que va-t-il me rester ?
Partout l’obscurité
De la boue sur mes pieds
Le chaos tout ce bruit
Je ne me sens pas touché
J’avance paisiblement au milieu du vent
Après l’ouragan
Si ma vie recommençait
Je souffrirai moins
Je serai un homme nouveau
Enfin prêt à vivre pleinement
Je me sens excité
Au milieu d’un drame je jouis
Espérant reconstruire
Une vie que je n’ai pu vivre
La colère enfin fait place à l’envie
Fait place au désir de vivre
Après l’ouragan
Je serai fort et beau
Mes richesses ne seront que spirituelles
Je ne garde que l’essentiel
Après l’ouragan
Je serai un homme nouveau
Partageant mes espoirs existentiels
Je sens pousser mes ailes
Au cœur de cet ouragan qui m’a emporté
Oh non je sens que je perds pied
Oh non je me sens décoller
Après l’ouragan
Je serai mort et inhumé
Le Pont (Arcus, 2013)
Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.
Deuxième compo d'Arcus. Si un pont est symbole de lien entre les gens. Qu'en est-il de toutes ses spécificités morales et sociales...
Sur le pont de pierre passent les idées
Liquides et claires, elles s’enivrent
De notre passé
Sous le pont de bois passent les âmes
Fragiles elles explorent nos joies
Et nos mélodrames
Ils se sont donné rendez-vous
Sur le pont des âmes et des sens
Leurs illusions et leurs absences
Les mettent à genoux
Sous le pont des bois stagnent la révolte
Tapis dans l’ombre attend
Que nos idées s’envolent
Sur le pont de pierre stagnent la loi
Elle domine et nous empêche
De nous libérer de nos choix
Ils se sont donné rendez-vous
Sur le pont des âmes et des sens
Leurs illusions et leurs absences
Les mettent à genoux
Et ils se sont donné rendez-vous
Sur le pont des âmes et des sens
Leurs illusions et leurs absences
Les mettent à genoux
Faire taire ceux qui vont à l’envers
Le sens ouvert austère
Et traverser
Ils se sont donné rendez-vous
Sur le pont des âmes et des sens
Leurs illusions et leurs absences
Les mettent à genoux
Et ils se sont donné rendez-vous
Sur le pont des âmes et des sens
Leurs illusions et leurs absences
Les mettent à genoux
jeudi 20 octobre 2016
Réflexe animal (Arcus, 2013)
Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.
Nouveau groupe avec deux nouveaux musiciens, ou presque... passé un temps par Rorcha, sur la fin... Nouveau ou presque car avec David on s'est croisé quelques fois aussi...
On redémarre en force avec ce texte qui parle de la bestialité animale qui sommeille en nous !
On redémarre en force avec ce texte qui parle de la bestialité animale qui sommeille en nous !
Tu ne tiens pas le choc te laisse séduire
Tu peine à peine à enfouir
L'effet de ces courbes produisant
Cette réaction c'est déroutants
Effet radical
Réflexe animal
La croiser peut te faire frémir
Sans attendre te veux la saillir
Parfois te pense être dément
Tes canines s'aiguisent doucement
Croquer dans ce fruit défendu
Et pourquoi monter dessus
Tu l'as appâté
Et amadoué
Tu atteins la caléfaction
Il est temps de passer à l'action
Puis tu es partit comme un con
L'esprit submergée d'instinct de pulsion
Était-ce un de ces mauvais jours
Où tu cherchais le détour
La fuite, la panique, le mensonge
Avant qu'elle glisse dans ses songes
Et s’en décoller
Et s'en dépêtrer
Sans un mot, sans un geste fuir
Et le lendemain surenchérir
Et tu es partit comme un con
L'esprit submergée d'instinct, de pulsion
D'instinct de passion
Et d'aversion
Pour ta réaction
Puis tu es partit comme un con
L'esprit submergée d'instinct de pulsion
Je craque (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Je pense que c'est le texte le plus déprimant que j'ai écris. Plus rien ne va, je craque... C'est aussi le dernier que j'écrirais pour Rorcha. Après un an de travail à distance avec Gaëtan, on décide de recommencer à répéter avec Patrice de retour mais cette fois à la batterie. Tout le monde semble très motivé mais quelques jours après la première répétition, Michel nous annonce sa décision d'arrêter. Gaëtan suit dans la foulée. Je reste un peu sur ma fin. J'aimais vraiment ce projet et il me permettait d'explorer un univers musical rock qui me convient bien... Mais peu importe, l'aventure continue avec Arcus...
Je craque grosse fatigue
Travelling rapide sur des choix impossible
Je suis submergé
C'est un jour sans va falloir expurger
Pourtant tout allait si bien hier
Mes idées étaient claires
Je ne cherchais pas en vain quoi faire
Occupé d'une vie entière
Le silence de mes maux
La quiétude du hameaux
Le stress s'est éloigné
Et je me sens vidé abandonné
Je craque la pression
Est retombée de la tête sur mes pieds
Je craque l'agitation
M’empêche peut-être de penser
Qu'une autre vie pourrait me combler
Et je regarde le vent souffler
Balayant les saisons
Je prends le temps de m'allonger
Ecoutant d'autres sons
Que le silence de mes maux
Comme sur le fil de l'eau
Le stress s'est éloigné
Et je laisse là mon fardeau
Je craque...
Travelling rapide sur des choix impossible
Je suis submergé
C'est un jour sans va falloir expurger
Pourtant tout allait si bien hier
Mes idées étaient claires
Je ne cherchais pas en vain quoi faire
Occupé d'une vie entière
Le silence de mes maux
La quiétude du hameaux
Le stress s'est éloigné
Et je me sens vidé abandonné
Je craque la pression
Est retombée de la tête sur mes pieds
Je craque l'agitation
M’empêche peut-être de penser
Qu'une autre vie pourrait me combler
Et je regarde le vent souffler
Balayant les saisons
Je prends le temps de m'allonger
Ecoutant d'autres sons
Que le silence de mes maux
Comme sur le fil de l'eau
Le stress s'est éloigné
Et je laisse là mon fardeau
Je craque...
Mon petit coin de terre (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Gaëtan a vraiment dû se demander ce qu'il m'était passé par la tête le jour où je lui ai envoyé ce texte. Comme il est très respectueux, il ne l'a jamais formulé tel quel. Il est vrai qu'on pourrait se demander ce qui m'a pousser à écrire un texte aussi peu rock'n roll... Cela dit, le refrain à la Beattles et le reste du morceau très coolos m'ont vraiment inspiré cette atmosphère... pantouflarde-écolo-bobo...
J'admire et je chéri mon tout petit coin de terre
Nombril vert qui est envié par tous mes voisins
Locataire ou propriétaires
Merci Demeter pour ce jardin extraordinaire
Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain
C'est plus malin
J'évite les pesticides grâce à mon hérisson
Et le jus d'orties j'en mets partout à foison
Même que la nuit je rêve que je bêche
Ce joli jardin
Mes poumons ravivés par cette odeur de terre
Oui pour ce mode de vie je prêche
Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain
C'est plus malin
Nombril vert qui est envié par tous mes voisins
Locataire ou propriétaires
Merci Demeter pour ce jardin extraordinaire
Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain
C'est plus malin
J'évite les pesticides grâce à mon hérisson
Et le jus d'orties j'en mets partout à foison
Même que la nuit je rêve que je bêche
Ce joli jardin
Mes poumons ravivés par cette odeur de terre
Oui pour ce mode de vie je prêche
Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain
C'est plus malin
Ton anomalie (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Voici une ode à l'imperfection. Ces particularités qui font la personnalité physique d'une personne, qui font son charme, sa spécificité... Bien loin des cannons classiques de la beauté. Parfois certains textes de cette périodes semble inachevés et pour cause, les chansons l'était aussi, parfois juste des ébauches...
Ton anomalie ton anomalie
Imperfection viscérale obsédante qui me réjouis
Loin d'être enlaidi loin d'être enlaidi
Petit plus qui fait ton charme intolérable pour ton esprit
Cet air aguerri cet air aguerri
Et moitié moins séduisant que ta désirable anomalie
Insoumis je veux voir ton âme
Traverser les détails
Refusant le parfait
Je veux qu'on profane toutes ces superwomens
Allégories des idéaux
Etre ce que tu es ce qui est vrai
Ton anomalie ton anomalie
Épicentre de ton charme nourrissant notre désir si brutal
Sur le fil de l'imparfait on met tout
Des laides et des belles qui se déballent
Au minimum et ça sans fin
Soumis au moins aux bas instincts
Qui forgent les marques de nos trop courts passages
Dans le sillage le poids de l'âge
Les stigmates de la raison j'en fait l'étalage
Imperfection viscérale obsédante qui me réjouis
Loin d'être enlaidi loin d'être enlaidi
Petit plus qui fait ton charme intolérable pour ton esprit
Cet air aguerri cet air aguerri
Et moitié moins séduisant que ta désirable anomalie
Insoumis je veux voir ton âme
Traverser les détails
Refusant le parfait
Je veux qu'on profane toutes ces superwomens
Allégories des idéaux
Etre ce que tu es ce qui est vrai
Ton anomalie ton anomalie
Épicentre de ton charme nourrissant notre désir si brutal
Sur le fil de l'imparfait on met tout
Des laides et des belles qui se déballent
Au minimum et ça sans fin
Soumis au moins aux bas instincts
Qui forgent les marques de nos trop courts passages
Dans le sillage le poids de l'âge
Les stigmates de la raison j'en fait l'étalage
Clowns (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Clowns est une version sophistiquée de "Rires cruels". Le thème est similaire : la raillerie; la moquerie qui, même s'il elle n'est pas drôle, provoque le rire car elle met en évidences les faiblesses et les différences pour les tourner en dérision avec souvent beaucoup de cruauté.
Ce qu'on est mon gars des méchant qui rient des déboires de la vie
La déchéance des autres nourri nos drôleries
Sous notre maquillage se cache l'ignominie
Satire trébuchante tragique amusante
Nous rendons drôle vos vies insignifiantes
Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs et de nos tragédies
De nos tragédies
Ce qu'on est mon gars deux débiles cinglés
Deux fous enragés et nos cibles choisies au hasard
Et je ne crois pas qu'on puisse s'acharner
Tout comme on le fait sans cesse et pas discret
Complètement victime innocente anonyme
Ce que j'aime torturer sans cesse sans arrêt
Et que l'on immole par ce feu fait de paille
Dont on farcis les entrailles d'épouvantails
Aucune indulgence pour qui fait allégeance
A sa majesté le roi des saltimbanque
Malheur au vil flatteur qui ose une cinglante
Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs tragédies
Ne t'arrêtes pas de rire de ces crétins
Ces crétins et béotiens
Ces crétins...
La déchéance des autres nourri nos drôleries
Sous notre maquillage se cache l'ignominie
Satire trébuchante tragique amusante
Nous rendons drôle vos vies insignifiantes
Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs et de nos tragédies
De nos tragédies
Ce qu'on est mon gars deux débiles cinglés
Deux fous enragés et nos cibles choisies au hasard
Et je ne crois pas qu'on puisse s'acharner
Tout comme on le fait sans cesse et pas discret
Complètement victime innocente anonyme
Ce que j'aime torturer sans cesse sans arrêt
Et que l'on immole par ce feu fait de paille
Dont on farcis les entrailles d'épouvantails
Aucune indulgence pour qui fait allégeance
A sa majesté le roi des saltimbanque
Malheur au vil flatteur qui ose une cinglante
Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs tragédies
Ne t'arrêtes pas de rire de ces crétins
Ces crétins et béotiens
Ces crétins...
J’avoue tout (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Ce texte parle de la dépression post-éjaculatoire chez l'homme. A moins que ça ne raconte simplement ce qui se passe chez un mec lorsqu'il ramène une fille chez lui juste pour s'envoyer en l'air... avec un grosse dose de franchise ou de méchanceté... à vous de voir.
Vous qui dormiez dans mes bras cette nuit
Sortez tout de suite de ce doux
Lit témoins de nos ébats
Indésirable désormais
Mon souhait est de vous voir maintenant décamper
Je suis incommodé
J'aimerai que vous partiez maintenant
Oui partez sur le champs
Votre visage votre bronzage
Vos courbes vos formes vos tatouages
Mais combien tout ça me déprime
Oh non je ne veut plus y penser
Oui de vous je me fout
J'avoue tout
J'avoue tout
Hier j'ai vraiment tout inventer
Sortez tout de suite de ce doux
Lit témoins de nos ébats
Indésirable désormais
Mon souhait est de vous voir maintenant décamper
Je suis incommodé
J'aimerai que vous partiez maintenant
Oui partez sur le champs
Votre visage votre bronzage
Vos courbes vos formes vos tatouages
Mais combien tout ça me déprime
Oh non je ne veut plus y penser
Oui de vous je me fout
J'avoue tout
J'avoue tout
Hier j'ai vraiment tout inventer
Al guenilles (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
En été 2013, Stéphane et David décident de quitter Rorcha. Le groupe se retrouve sans batteur et décide de s’octroyer quelques mois pour produire 5 titres avec le même procédé que "Ca ne peut pas s'arrêter". Dans ce laps de temps, Gaëtan a l'envie d'explorer un nouveau style musical : le blues. Il envoie plusieurs titres sur lesquels des textes sont écris. "Al guenilles" est le premier. Il s'agit de la dernière période de Rorcha avant la fin.
Al guenille raconte l'histoire de Al, un hobo, un de ces vagabonds des années 1930. Sorte d'écho temporelle à "Sans attaches".
Al guenille raconte l'histoire de Al, un hobo, un de ces vagabonds des années 1930. Sorte d'écho temporelle à "Sans attaches".
Fou d'avoir vécu seul comme un mort à l'extérieur
Dans ses artères coulent l'alcool
Al guenille pue de la gueule
Voyageant au gré du vent
Marquant son passage juste en traçant
A la craie ou au charbon
Les endroits nauséabonds
Que fréquentent les vagabonds
Comme lui comme lui
Sous ce chapeau déformé
Se dresse un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se dresse un hobo dépression ou liberté
Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo
Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo
Il survit de combines
De train en train le pays sillonnant
Un monde noir anthracite
Produit de l'industrie dominante
Refusant l’aliénation
D'une vie bien rangée organisée
Préférant la perdition
Et l'ivresse pour échapper
A une vie d'abnégation
Comme lui comme lui
Sous ce chapeau déformé
Se cache un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se cache un hobo dépression ou liberté
Dans ses artères coulent l'alcool
Al guenille pue de la gueule
Voyageant au gré du vent
Marquant son passage juste en traçant
A la craie ou au charbon
Les endroits nauséabonds
Que fréquentent les vagabonds
Comme lui comme lui
Sous ce chapeau déformé
Se dresse un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se dresse un hobo dépression ou liberté
Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo
Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo
Il survit de combines
De train en train le pays sillonnant
Un monde noir anthracite
Produit de l'industrie dominante
Refusant l’aliénation
D'une vie bien rangée organisée
Préférant la perdition
Et l'ivresse pour échapper
A une vie d'abnégation
Comme lui comme lui
Sous ce chapeau déformé
Se cache un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se cache un hobo dépression ou liberté
Ça ne peut pas s’arrêter (Rorcha, 2013)
Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Dernière compo de Rorcha créée lors d'une répétition. C'est aussi la première qui sera travaillée en home studio par mes soins. Lors de cette période, Rorcha subit quelques bouleversements : départ de Patrice, puis départ de Yoni, remplacé par Stéphane et quelques temps plus tard, arrivée de David quelques temps plus tard comme nouveau guitariste. Oui le David d'Arkham et des débat de D.Majiria. Lara, notre violoniste, tant qu'a elle prends quelques peu ses distances.
Malgré cette ambiance particulière, ce texte est pour une fois léger : il parle du plaisir d'être en vacances au soleil... Pure composition car je n'apprécie ça pas autant que ce texte pourrait le laisser penser.
Malgré cette ambiance particulière, ce texte est pour une fois léger : il parle du plaisir d'être en vacances au soleil... Pure composition car je n'apprécie ça pas autant que ce texte pourrait le laisser penser.
On y vas à pied
Sur le sable mouillé
Que c'est long que c'est long que c'est long
Pour y arriver
Et se balader
Ou bien se baigner
Que c'est bon que c'est bon que c'est bon
Cet air de farniente
Lézarder sous un soleil d'été
Je suis comblé décontracté
Ca ne peut pas s'arrêter
Trop courte journée
Trop courte soirée
Le temps passe le temps passe le temps passe
Je ne veux pas rentrer
Je veux profiter
Je veux prolonger
Que c'est bon que c'est bon que c'est bon
Y'a-t-il un moyen pour rester et
Lézarder sous un soleil d'été
Je suis comblé décontracté
Ca ne peut pas s'arrêter
Lézarder sous un soleil d'été
Je suis comblé décontracté
Ca ne peut pas s'arrêter
La Fin d’un monde (Rorcha, 2012)
Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Notre monde tel qu'il est touche à sa fin. C'est une de mes conviction. Je ne parle pas d'explosion de météorite ou de pandémie mais plutôt d'un changement de paradigme. C'est tout le sujet de ce texte qui se veut positif.
C'est la fin d'un monde
Il ne faut que quelques secondes
Revers de lumière balayé
Nos tares et nos mauvaises idées
C'est la fin d'un monde
Que notre folie soit féconde
Sur les cendres de notre passé
Reconstruire un avenir apaisé
Oh mes frères et sœurs c'est nos pères
Et mères qui ont provoqué
Cette fin imposée Yeah
C'est la fin d'un monde
Et un nouveau qui se fonde
Le long terme est favorisé
L’harmonie la paix glorifiées
C'est la fin d'un monde
Tous sur une même longueur d'onde
Tous unis comprenant enfin
Que rien n'existe au-delà de nos cœurs et de nos mains
Frères et sœurs c'est nos pères
Et mères qui ont provoqué
Cette fin imposée
Oh mes Frères et sœurs nos prières
Au père elles sont invoquées
Pour nous contrôler Yeah
Cette fin imposée
Fin imposée
Fin imposée
Frères et sœurs nos prière
Les prières de nos pères
Et des pères de nos pères
Oh cette ère, glorifions oui cette ère
Nouvelle ère de liberté de sérénité et de lumière
La Plèbe (Rorcha, 2012)
Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Lorsque la populace décide du sort d'un individu sans autre forme de procès. Thème déjà abordé dans "Leur monde". Ici, l'accusé devient une victime sacrifiée.
Lumière par-delà les flambeaux
Comme d'antan
Lumière par-delà les barreaux
Insouciant
La sagesse face à nos bourreaux
Lénifiant
La loi contestée de l'agneau
Vacillant
Vous dites n'importe quoi
Troupeau trivial
Justice par delà les flambeaux
Comme d'antan
Justice par delà les barreaux
Insouciant
La révolte face à nos bourreaux
Lénifiant
La loi approuvée par l'agneau
Vacillant
Vous dites n'importe quoi
Ardent bétail
Vous dites n'importe quoi
Troupeau trivial
Adieu ma belle (Rorcha, 2012)
Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
L'histoire simple d'une séparation.
Aujourd'hui ma belle nous devons nous quitter
C'est ici ma belle nos chemins s'éloigner
Oui adieu ma belle et nous devrons combler
Ce grand vide ma belle et je devrai cacher
Trop de larmes ma belle sur l'écran ont coulé
Et pourtant ma belle je croyais contrôler
Toute ces vies ma belle c’est bien trop compliqué
J’en suis sur ma belle je ne peux abdiquer
L’équation est faussée
L'idylle est terminée
Renoncer à présent
Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps
Renoncer aux présents
Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autant
Je m’enfuis ma belle je pars comme un voleur
Sans au revoir ma belle je met fin au bonheur
C’est la vie ma belle il ne faut pas avoir peur
Détestes-moi ma belle et maudit ma noirceur
Nous sommes hors d’atteinte
Pour une dernière étreinte
Renoncer à présent
Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps
Renoncer aux présents
Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autant
Renoncer à présent
Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps
Renoncer aux présents
Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autan
jeudi 13 octobre 2016
Tout s’accélère (Rorcha, 2012)
Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
L'idée de ce texte était de jouer sur des mots similaires et de revenir à une écriture plus surréaliste.
Yeah !
Mur montant murmurant le ton haut
Comme la tête dans le moment
Où l’on fonce droit devant droit dedans.
Yeah !
Parcourant l’étang prudent de peur qui coule
Le frêle esquif esquisse
Trop lisse de nombreux mouvements
Tout s’accélère. Porté par le courant.
Tout s’accélère. Rien n’est important.
Tout s’accélère.
Year !
Vol vivant d’une vierge victime violente
D’un virtuose volage
En quête de valse variée sur des volcans
Year !
Peur frivole de tout symbole
Faisant fit de fait futurs
Comme dans du formol de fœtus effrayants
Year !
C’est le gag du gars qui croit
Qu’on gratte ses graffs dans la gargote des gares
Au détriment de gens grouillant
Year !
A-t-on dit au deux débiles
De dédoubler les gardes
Aux dédicaces du dérisoire clown débutant
Tout s’accélère. Porté par le courant.
Tout s’accélère. Rien n’est important.
Tout s’accélère. Porté par le courant.
Tout s’accélère. On ne prend plus le temps.
Tout s’accélère.
On ne prend plus le temps de concevoir le sens
On s’en fout. Ce qui compte c’est l’image, la première estocade
On s’en fout. Peu importe le sens des choses. Tout est altéré
Galvaudé
Tout s’accélère. Porté par le courant.
Tout s’accélère. Rien n’est important.
Tout s’accélère. Porté par le courant.
Tout s’accélère. On ne prend plus le temps.
Tout s’accélère.
Laisser l’émoi (Rorcha, 2012)
Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
L’inhibition des sentiments comme thème de chanson sur une mélodie mélancolique. Rorcha entre dans une nouvelle phase de composition à la suite du second EP.
On enterre sous nos rêves, nos sentiments Et l’on croit détenir tous les fragments De nos peines et de nos joies, De la haine, l’amour parfois Et l’on traîne tous nos ébats Sous leur poids Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi Raisonnable ou instable on croit parfois Échapper à nos troubles, à nos émois On se perd en se cachant Et l’on créé des précédents Au mépris des sentiments Et pourtant Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi exaltant Laisser l’émoi éprouvant Laisser… Au-delà du détachement Stoïque et indifférent Ne laisser aucune prise à tout sentiment
On enterre sous nos rêves, nos sentiments Et l’on croit détenir tous les fragments De nos peines et de nos joies, De la haine, l’amour parfois Et l’on traîne tous nos ébats Sous leur poids Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi Raisonnable ou instable on croit parfois Échapper à nos troubles, à nos émois On se perd en se cachant Et l’on créé des précédents Au mépris des sentiments Et pourtant Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi exaltant Laisser l’émoi éprouvant Laisser… Au-delà du détachement Stoïque et indifférent Ne laisser aucune prise à tout sentiment
jeudi 26 février 2015
A cause d’elles (Rorcha, 2011)
Rorcha, 2011. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
C'est un mal nécessaire même s'il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Et si mon cœur se serre face à ma mauvaise foi
Faux semblant de rien c'est à cause d'elle que j'emprunte une autre voix
C'est un mal nécessaire il faut passer par là
Toujours l’autre en tête et moi je m'en-tête c'est ce qui me perdra
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
Pour rompre le mystère je suis allé là-bas
Un rencard innocent presque accidentel du moins c'est ce que je crois
Je suis pas allé trop loin mais de retour chez moi
Elle me dit qu’elle sait tout elle veut me quitté j’en suis arrivé là
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
De cet acte manifeste j'ai tout perdu ce jour là
A bien y réfléchir ne valait-il pas mieux que ça se passe comme ça
Elle s’est sentie trompée je ne la mérite pas
J'ai rêvé ma vie avec elle je croyais que ça n'arriverai pas
C'est un mal nécessaire même si il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
Ce texte pourrait être la suite du précédent. Il a pourtant été écris bien des années plus tôt pour D.Majiria sous le nom de "Et je rêve". La chanson à l'époque n'a jamais été jouée en live et a été enregistrée en studio pour la maquette préparatoire de l'album chez Philibert. Elle fut ensuite mise de côté car considérée, à raison, comme trop pop pour un groupe de metal. J'ai gardé une partie de la mélodie pour un autre titre de D.Majiria, "Loin d'ici". C'est pour ça que dans ces deux textes ont retrouve "loin d'ici" (piège et rêve). Lorsque Gaëtan a commencé à composé la mélodie de cette chanson de Rorcha, j'ai collé ma vieille ligne de chant et mon texte et ça a fonctionné.
Le texte est inspiré par l'ancien compagnon d'une amie de ma femme qui était venu, à l'époque, raconter ses déboires. Bien que peu probable, j'ai malgré tout donné du crédit à son histoire pour en faire cette romance chantée. A cause des "lalalas" de la fin, la compo est devenue assez emblématique pour nous et devint naturellement le single de notre second EP dont le clip, réalisé par Benjamin Smidts, vous est proposé ci-dessous. Pour ce clip, j'avais été jusqu'à réaliser un storyboard que je vous propose à la fin de cet article. Ainsi que la featurette du clip. Dans ce clip, Patrice n’apparaît pas car il a depuis quitté le groupe. Par contre, Lara a intégré Rorcha de façon définitive mais j'y reviendrais plus tard.
Le texte est inspiré par l'ancien compagnon d'une amie de ma femme qui était venu, à l'époque, raconter ses déboires. Bien que peu probable, j'ai malgré tout donné du crédit à son histoire pour en faire cette romance chantée. A cause des "lalalas" de la fin, la compo est devenue assez emblématique pour nous et devint naturellement le single de notre second EP dont le clip, réalisé par Benjamin Smidts, vous est proposé ci-dessous. Pour ce clip, j'avais été jusqu'à réaliser un storyboard que je vous propose à la fin de cet article. Ainsi que la featurette du clip. Dans ce clip, Patrice n’apparaît pas car il a depuis quitté le groupe. Par contre, Lara a intégré Rorcha de façon définitive mais j'y reviendrais plus tard.
C'est un mal nécessaire même s'il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Et si mon cœur se serre face à ma mauvaise foi
Faux semblant de rien c'est à cause d'elle que j'emprunte une autre voix
C'est un mal nécessaire il faut passer par là
Toujours l’autre en tête et moi je m'en-tête c'est ce qui me perdra
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
Pour rompre le mystère je suis allé là-bas
Un rencard innocent presque accidentel du moins c'est ce que je crois
Je suis pas allé trop loin mais de retour chez moi
Elle me dit qu’elle sait tout elle veut me quitté j’en suis arrivé là
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
De cet acte manifeste j'ai tout perdu ce jour là
A bien y réfléchir ne valait-il pas mieux que ça se passe comme ça
Elle s’est sentie trompée je ne la mérite pas
J'ai rêvé ma vie avec elle je croyais que ça n'arriverai pas
C'est un mal nécessaire même si il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix
Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis
Fille d’un soir (Rorcha, 2011)
Rorcha, 2011. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Je crois que tes yeux brillent trop pour moi
Je crois que tes cheveux brillent trop pour moi
Je crois que tes gestes provoquent en moi un émoi tel
Qu’il nourrit vraiment mon désarroi
Tes rondeurs oui je suis aux abois
Mes ardeurs cette fois je n’ai plus d’autre choix
Que caresser tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Tes épaules ton échine dessinée
Peu à peu mes doigts vont suggérer
Le chemin la voie vers cette satanée bestialité refoulée
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Ta folie épuise ma pudeur
Ta folie épuise mes ardeurs
Ta folie m’épuise et guette sommes nous des âmes sœur ?
C’est sûrement l’odeur de ta sueur
Je me perds la tête c’est annonciateur
Oh gitane tes courbes me font vraiment peur
J’ai caressé tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Je n’ai plus aucune rationalité
Face à ta nature enjouée
Ta séduisante folie m'entraîne vers des contrées inconnues et inexplorées
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Où est-elle ? Qui est-elle ?
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Je me dis jusqu’où va-t-on aller ?
Pour tenter tous deux de se prouver
Que cette relation est stable et voué à perdurer pour l’éternité
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté de t’embrasser
Cette chanson marque un tournant. En effet, Patrice, ancien batteur de D.Majiria, a intégré Rorcha depuis quelques mois et participe désormais à la composition et à l'arrangement des chansons, bien que celles-ci soient toujours des propositions de Gaëtan. Cette légère influence va emmener Rorcha vers une approche plus pop. La mélodie de chant est reprise d'une chanson que j'avais faites avec Morning Dead mais qui n'a jamais aboutie, "The Girls on The Gymnastic Ball". Le texte reprends le même type de thème que "Elle me tue" de D.Majiria. Il y a d'ailleurs une phrase de ce texte qui est reprise ici. La référence à la gitane est un clin d'oeil à Patrice qui a croisé le chemin d'une fille bizarre qui se disait gitane et qui avait flashé sur lui. Le texte s'est d'ailleurs appelé à un moment donné "gitane nin niqué" pour déconner. Ce titre figure sur le second EP de Rorcha.
Je crois que tes yeux brillent trop pour moi
Je crois que tes cheveux brillent trop pour moi
Je crois que tes gestes provoquent en moi un émoi tel
Qu’il nourrit vraiment mon désarroi
Tes rondeurs oui je suis aux abois
Mes ardeurs cette fois je n’ai plus d’autre choix
Que caresser tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Tes épaules ton échine dessinée
Peu à peu mes doigts vont suggérer
Le chemin la voie vers cette satanée bestialité refoulée
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Ta folie épuise ma pudeur
Ta folie épuise mes ardeurs
Ta folie m’épuise et guette sommes nous des âmes sœur ?
C’est sûrement l’odeur de ta sueur
Je me perds la tête c’est annonciateur
Oh gitane tes courbes me font vraiment peur
J’ai caressé tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Je n’ai plus aucune rationalité
Face à ta nature enjouée
Ta séduisante folie m'entraîne vers des contrées inconnues et inexplorées
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Où est-elle ? Qui est-elle ?
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Je me dis jusqu’où va-t-on aller ?
Pour tenter tous deux de se prouver
Que cette relation est stable et voué à perdurer pour l’éternité
Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté de t’embrasser
L'enfant du désespoir (Rorcha, 2010)
Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.
Elle vivait seule avec ses chiens
Pas d'amoureux et pas de câlins
Alors elle a décidé tard
De faire seule un enfant par désespoir
Une foule de sentiments
Toute seule et égoïstement
C'est pas parce qu'elle était trop bête
Pas très sexy ou vraiment laide
La solitude l'a rendu folle
Aucun homme ne voulait d'elle même sous alcool
Cette mère est cinglée
Elle est folle à lié
Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée
Son corps vierge de tout queutard
Est enceinte de son désespoir
De pouvoir être enfin aimée
Amour malsain pour un enfant étouffé
Il a peur d'être noyé
Par l'amour étouffant d'une mère cinglée
Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié
D'un malheureux en voici deux
Une égoïste un cafardeux
Né pour cicatriser les plaies
D'une mère dépressive à l'excès
Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié
Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée
Qu'est-ce que je me suis marré à écrire ce texte. Sorte de "Elle a fait un bébé" satirique, ce texte a été inspiré par une vieille connaissance. Il décrit l'histoire d'une femme prête à tout pour faire un enfant qui devient son principal centre d'intérêt. Amour étouffant, pulsion égoïste et tableau peu élogieux... La musique de cette chanson est très particulière. Si bien qu'on ne l'a jamais jouée en live. Il existe un enregistrement studio que je ne manquerais pas de publier dès que possible.
Elle vivait seule avec ses chiens
Pas d'amoureux et pas de câlins
Alors elle a décidé tard
De faire seule un enfant par désespoir
Une foule de sentiments
Toute seule et égoïstement
C'est pas parce qu'elle était trop bête
Pas très sexy ou vraiment laide
La solitude l'a rendu folle
Aucun homme ne voulait d'elle même sous alcool
Cette mère est cinglée
Elle est folle à lié
Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée
Son corps vierge de tout queutard
Est enceinte de son désespoir
De pouvoir être enfin aimée
Amour malsain pour un enfant étouffé
Il a peur d'être noyé
Par l'amour étouffant d'une mère cinglée
Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié
D'un malheureux en voici deux
Une égoïste un cafardeux
Né pour cicatriser les plaies
D'une mère dépressive à l'excès
Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié
Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée
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