dimanche 30 décembre 2012

Qu'il crève (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Tout comme le titre précédent, c'est Dorian qui m'inspire ce texte. Cette fois, à partir de la musique, il me raconta cette histoire de mec jaloux à s'en rendre malade, à souhaiter la mort de son rival. Ca m'inspire directement et j'écris ce texte dans la foulée. Il y a une très jolie version acoustique aussi...


Et je tourne en rond réfrénant mes pulsions
Dans tous les sens je cherche au plus profond
Le pourquoi tu préféras à moi ce connard ce béat
Sans caractère presque pubère
Mais qu'a-t-il plus que moi
Je souffre de cette comparaison
Je la vie comme une trahison
Et je rêve de faire son oraison funèbre

Mais qu'il crève mais qu'il crève
Je l'ai déjà condamnée
Je le hais mon contraire m'a profané m'a profané

Et je tourne en rond imaginant ta vie
Oh dans ses bras qui te serrent
Je veux l'étrangler et m'en libérer oh non
Jamais je ne pourrai pardonner
Non jamais je n'ai autant été meurtrit et vexé
Le désarroi d'autrefois à fait place à une colère démesurée

Mais qu'il crève mais qu'il crève
Je l'ai déjà condamnée
Je le hais mon contraire m'a profané m'a profané
Mais qu'il crève mais qu'il crève
Je l'ai déjà condamnée
Je le hais mon contraire m'a profané m'a profané

Mon souffle ne te pardonne pas du tout
Mon corps n'est que haine et larmes de fou
Des larmes de sang des larmes de haine
Ma colère ne pourra sûrement pas rester vaine

Mais qu'il crève mais qu'il crève
Je l'ai déjà condamnée
Je le hais mon contraire m'a profané m'a profané
Mais qu'il crève mais qu'il crève
Je l'ai déjà condamnée
Je le hais mon contraire m'a profané m'a profané

samedi 29 décembre 2012

Pas contraire (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Lors d'une répet, le premier batteur de Rorcha a laché "Je ne suis pas contraire". Cette expression plutôt liégeoise m'a inspiré ce texte. Ça parle de la langue de bois des politiques. Ce qui n'a rien à voir avec Dorian, d'ailleurs.



On veut faire toujours semblant
Je ne suis pas contraire moi j'aime les gens
On peut faire toujours semblant
Je fais à ma manière le plus important

C'est de laisser croire en l'air
Que je ne suis pas sectaire
A concilier tout et son contraire
Je vous avoue moi-même je m'y perds
Me trouvez-vous sincère
Je m'y perds

On veut faire toujours semblant
Je ne suis pas très fier mais jusqu'à présent
J'ai pu faire toujours semblant
Je fais à ma manière jamais insultant

Et je laisse croire en l'air
Que je ne suis pas sectaire
A concilier tout et son contraire
Je vous avoue moi-même je m'y perds
Me trouvez-vous sincère

Je ne suis pas très fier mais j'aime les gens

Et je laisse croire en l'air
Que je ne suis pas sectaire
A concilier tout et son contraire
Je vous avoue moi-même je m'y perds
Me trouvez-vous sincère

The Choice (Morning Dead, 2010)

Morning Dead, 2010. Composée par Gaëtan Celi, Julian Arlia, Olivier Dacremont et Jean-Marc Ernes. Texte de Julian Arlia et Jean-Marc Ernes.

The Choice est un vieux titre de The Famous HIV, ancienne formation des membres de Morning Dead qu'ils ont gardés. Certaines parties ont été gardées comme les "It's the choice" scandés. Le texte parle fatalement de choix et du fait de les assumer. Pareil que la précédente pour l'enregistrement mais il y a plus de parties où j'intervient.



It's the choice
It's time to make your choice
It's the choice
Whatever your have to tide with
It's the choice
It's time to make your choice
It's the choice
Whatever your have to tide with

It's the time to make something unusual
It's the time to run away
It's the time until I found the right place
It's the time

It's the choice
It's time to make your choice
It's the choice
Whatever your have to tide with
It's the choice
It's time to make your choice
It's the choice
Whatever your have to tide with

It's the time to make something unusual
It's the time to run away
It's the time until I found the right place
It's the time

It's the choice
It's time to make
It's the choice
It's time to make your choice

vendredi 28 décembre 2012

Azura (Morning Dead, 2010)

Morning Dead, 2010. Composée par Gaëtan Celi, Julian Arlia, Olivier Dacremont et Jean-Marc Ernes. Texte de Julian Arlia et Jean-Marc Ernes.

Deuxième texte avec Julian et Morning Dead. Titre imposé et thème poètique. Bleu comme le ciel ou les yeux ou le coeur parfois. Voici la version studio finale. Au départ, je chantais tout du long mais suite à l'annonce de mon départ, Julian a réenregistré mes parties. Seul quelques backing vocals ont été conservé.



Azura don't let me come home
Azura let me follow you down
Azura don't let me come home
Azura let me follow follow you down

In the heaven of losing guy
Absolute sky / It's not my place
Heaven sky / Color my eyes color my heart
Heaven sky / Color my eyes color my heart
Show me everything you can do

Azura don't let me come home
Azura let me follow you down
Azura don't let me come home
Azura let me follow follow you down

My disconnected soul is down
I'm losing sky / It's not my place
Heaven sky / Color my eyes color my heart
Heaven sky / Color my eyes color my heart
Show me everything you can do

Gold Digger (Morning Dead, 2010)

Morning Dead, 2010. Composée par Gaëtan Celi, Julian Arlia, Olivier Dacremont et Jean-Marc Ernes. Texte de Julian Arlia et Jean-Marc Ernes.

Ceci n'est pas mon premier texte en anglais. J'en ai écris un dans un groupe nommé Cellar en 1993. Ca s'appelait "And Do You Think That's Normal". Cette fois l'écriture se fait à deux, avec Julian avec qui je partage le chant dans Morning Dead. Les titres sont "imposés" comme dans D.Majiria au début. "Gold Digger" parle d'un rêveur qui cherche, tel un chercheur d'or, quelle est sa vrai nature. Comme j'ai quitté le groupe très tôt, il existe bien une version démo où je chante mais elle n'est pas disponible. Je n'ai fais qu'un live avec eux, chez Caroline Music, mais, à ma connaissance, il n'en existe aucune trace. Voici cependant une version live avec Julian seul.



I found the right place with the rythm of the wind
At night myself and I with this black sky

Are you gold digger
Have you ever research in yourself
Are you an explorer
Of humain nature
And I'm probably gold digger that they search

There billion of stars makes me feel I'm not alone
And if we were gold nuggets that they search that they search

Are you gold digger
Have you ever research in yourself
Are you an explorer
Of humain nature

When the night fall they turn on them soul
When the night fall blue turn turn to black

samedi 8 décembre 2012

La Grandeur du monde (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Une note d'humilité face à la nature. Le thème de l'écologie est nouveau et sera régulièrement le sujet de texte de Rorcha. Cette compo n'a jamais été joué en live et il n'existe pas d'enregistrement disponible.

Le monde est vaste il s'offre à nous
Le monde est grand mais pensez-vous
Qu'on le connaît en l'ayant arpenté
L'harmonie se nourrit d'abondance
De toutes ces étendues immenses
Avec cette nature parfaire l'alliance

La grandeur du monde c'est pouvoir espérer
Du grand tout être l'allié
Le vivre le sentir vibrer
Être l'écho du grand tout
Ne faire qu'un avant tout la sérénité

Le monde est vaste d'autres se servent
Le monde est grand de ses richesses
Mais si seulement vous le compreniez
Briser l'harmonie est facile
Comme ignorer ce lien subtil
Avez-vous peur d'être émerveillés

On ne naît pas par hasard
Ni un rêve ni un cauchemar
Aiguisez votre regard au lointain

Et pouvoir espérer
Du grand tout être l'allié
Le vivre le sentir vibrer
Être l'écho du grand tout
Ne faire qu'un avant tout la sérénité

Avoir une vision à long terme
C'est le lointain quoi qu'il advienne
Au lendemain de notre mort
Il sera encore notre décor
L'homme sur des milliards d'années
C'est une seconde dans l'éternité
Une seconde d'humilité face à l'immensité

Et enfin pouvoir espérer
Du grand tout être l'allié
Le vivre le sentir vibrer
Être l'écho du grand tout
Ne faire qu'un avant tout la sérénité
Seul face à la grandeur du monde on n'est rien

lundi 3 décembre 2012

La Rhétorique des oiseaux (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Un homme se réveille un matin sur un plage. Il est encore saoul de la veille et se fait une parano avec les mouettes rieuses : il croit qu'elles se foutent de lui. Il existe deux versions de cette compo : un plus rock et l'autre plus country.



Ma gueule dans le sable fait naufrage j'entends qu'elles s'envolent
Mes deux yeux qui balisent les lumières vives j'entends qu'elles rigolent
Sont-elles des milliers à tourner à virevolter
Autour de mon corps engourdit par trop d'effort

Elles me raillent je me sens visé
Qu'on-t-elle raconté
Volatile riant qui pour argumenter

Cousine du goéland se marrant j'ai trop bu d'alcool
Rient du petit minable complément ivre j’en perds la boussole
Les voici assissent à un bar à lire des bouquins
A chercher pourquoi je me marre vais-je leur dire enfin

Je les raille elles se sentent visés
Qu'ai-je donc raconté
Volatile riant qui pour argumenter
Me baladent je me sens jugé
Qu'ont-elles raconté
Sur ma nuit d'ivresse qu'ont-elles théorisée

On se raille on s'est bien marré
Qu'a-t-on raconté
L'ivrogne les oiseaux qui pour se réveiller
Se baladent sur une plage dorée
Sans se la raconter
Sur une nuit d'ivresse rien à théoriser ?




Tes désirs font désordre (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Dans certains couple l'aspect dominant/dominé est très présent. Ce texte décris un de ces couples. L'un des deux décide de briser l'emprise de l'autre mais c'est pas facile. Cette compo n'a jamais été joué en live et il n'existe pas d'enregistrement disponible.

Désormais tes charmes sont sans effets
Qu'est-ce que tu croyais j'ai changé
Esclave à tes ordre que j'étais
J'obéissais tout entier

J'ai donc voulu te quitter
Tu m'a supplié je me suis plié
Et au fond tout ça n'a rien changé

Je t'aimais mais le temps à passé
Pourquoi exiger que je reste près de toi c'est insensé
Tu m'aimais mais tu voulais me posséder
Pourquoi t'entêter un jour ou l'autre je vais m'en aller

Troublée tu ne cesse de convoiter
Une idée de ce qu'on était
Ton autorité n'a fait que de m'étouffer
Comme tes désirs désordonnés

J'ai voulu mettre de l'ordre
Dans notre vie et sans équivoque
Mais au fond tu ne voulais rien changer

Je t'aimais mais le temps à passé
Pourquoi exiger que je reste près de toi c'est insensé
Tu m'aimais mais tu voulais me posséder
Pourquoi t'entêter un jour ou l'autre je vais m'en aller

Tes désirs font désordre
Tes désirs font désordre

Notre amour est effort il n'est plus que désaccord
Notre amour est un tord trop d'effort
Et ces efforts ne vont rien changer

Les Poings serrés (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Première compo de Rorcha. La volonté de départ était de faire du rock positif. Ici, ça parle d'une personne dans un couple qui pose le bilan de plusieurs années et se rends compte qu'ils sont passés à côté de pas mal de chose parcequ'il se sont trop attardés à ce qui est négatif. Cette compo n'a jamais été joué en live et il n'existe pas d'enregistrement disponible. Le propos sert un peu de transition.

Tu dis non je dis oui tu dis où je dis quand
On négocie serré et sans dévier
Pourquoi tout à présent ce complique et pourtant
Nous pensions triompher et sans discernement

Laisser partir nos peines au vent
Laisse donc partir les poings serrés

Ça commence ça fini on renonce on poursuit
Un but si éloigné de nos nécessites
Et puis paf c'est la fin on remet au lendemain
L’essentiel les années nous sommes au tournant

C'était des saisons ou nous ne faisions que voir en noir tout ce que nous pouvions
Les poings serrés toutes nos idées pertes de temps alors qu'à côté
C'était un monde éclairé
C'était une vie en rosé
C'était

Tu dis non je dis oui tu dis où je dis quand pourtant
Tu dis non je dis oui tu dis où je dis quand pourtant

C'était des saisons ou nous ne faisions que voir en noir tout ce que nous pouvions
Les poings serrés toutes nos idées pertes de temps alors qu'à côté
C'était un monde éclairé
C'était une vie en rosé
C'était un monde éclairé
C'était une vie en rosé
C'était

Surexposé (D.Majiria, 2009)

D.Majiria, 2009. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Gilles-Antoine Henin. Texte de Jean-Marc Ernes.

Dernière composition finie de D.Majiria : Surexposé est également la deuxième partie du dyptique Apposé/Surexposé. Ici, l'artiste est dans l'étape 2 : celle où il dévoile ses oeuvres aux yeux du monde et aux regards critiques, ce qui n'est pas toujours facile pour un artiste. L'âme est mise à nu et c'est son intégrité qui est mise à mal à travers sa création. La symbolique de ce texte clôture avec panache les 56 textes écris pour D.Majiria.


Une mise en danger à nu exposer peintures figés
Et aux yeux de tous critique qui le pousse à des secousses

Mais est là son mystère
Que comprendront-ils

Son âme exposée aux critiques aisées des carnassiers
Il se sent briser il se sent vidé surexposé

Apposé (D.Majiria, 2009)

D.Majiria, 2009. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Gilles-Antoine Henin. Texte de Jean-Marc Ernes.

Je n'avais jamais fait de lien dans mes textes entre mon travail de musicien/auteur et celui de plasticien. C'est chose faite avec ce diptyque apposé/surexposé. Apposé est la première étape du peintre : la création. Ce texte est écris du point de vue du modèle qui, patiemment, attends que la toile l'immortalise. La création est ici quelque chose de libérateur pour l'artiste.


Grisant on attend à l'heure où c'est excitant de perdre du temps
Charmants amants enlacés comme existant dans ce beau tableau d'avant

Figé à nouveau
Des couleurs apposées
Veulent nous dessiner
Fixé dans le beau
Le calme la volupté
Un instantané apposé

Lentement sûrement la toile se remplissant de tas d'éléments
Et s'arrêtant il dit que c'est suffisant regarde sa toile autrement

Figé à nouveau
Des couleurs apposées
Nous ont dessinés
Fixé dans le beau
Le calme la volupté
Un instantané apposé

Il vit pour ça peindre pour ce qu'il croit

Des couleurs apposés
Nous ont dessinés

Mais le charme (D.Majiria, 2009)

D.Majiria, 2009. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Gilles-Antoine Henin. Texte de Jean-Marc Ernes.

La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle n'a. Sauf que ça a peu de rapport avec ce texte en fait. Quoique... Notre protagoniste est aveuglé par la beauté physique. Or, quand on fait sa vie avec quelqu'un, le physique, c'est somme toute assez éphémère et superficiel. On retrouve ici le concept de l'Absente, bien qu'il ne s'agit pas ici d'une suite de ces textes.


Vouloir courir les miss mondes et les miss univers
T'empêche de garder les pieds sur terre
Superficiel ou voire parfois même décérébré
Au final que peuvent-elle t'apporter

Mais le charme tu ne peux pas qu'en rêver
Mais le charme rêve apprivoisé
Mais le charme tu ne peux t'en emparer
Mais le charme pour l'éternité

Si l'on vivait au doux pays de tes beaux délires
On ne pourrait pas croire en l'avenir
Parcourant le monde virtuel la nuit comme le jour
Recherchant tous les plus beaux atours

Oui capturer oui le charme tu ne peux pas qu'en rêver
Mais le charme rêve apprivoisé
Mais le charme tu ne peux t'en emparer
Mais le charme pour l'éternité

Désespoir de ne pouvoir toucher aux étoiles
Les belles personnes elles ne te veulent aucun mal
Dans ta réalité il doit bien exister
Une absente qui attend de tomber à point nommé

Mais le charme tu ne peux pas qu'en rêver
Mais le charme rêve apprivoisé
Mais le charme tu ne peux t'en emparer
Mais le charme pour l'éternité

Haine collatérale (D.Majiria, 2009)

D.Majiria, 2009. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Gilles-Antoine Henin. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte joue sur une certaine ambiguïté. L'histoire est celle d'un homme qui se fait dragué par une superbe "bombe". Il se laisse tenter et cet adultère détruit toute sa vie. La vengeance, c'est celle de la femme. Les lieux, c'est ceux où ils se sont envoyés en l'air, etc. Pourtant à la première lecture, on pourrait penser qu'il s'agit d'un texte sur le terrorisme. Le terrorisme sexuel alors. La démarche est assez proche de celle de Jeux dangereux.


Je suis victime d'un attentat
Une bombe s'explose et détruit tout vit autour de moi
Mais qu'est-ce que je foutais là
Innocente victime touchée et marquée par des éclats
Aux armes citoyens venons-en aux mains

La douleur ne sera pas
Aussi forte que celle de ceux qui se vengerons bien au delà
Et pour la prochaine fois
Prendront-ils un hôpital un temple une école un sauna

Martyriser ou tourmenter
Nul combat ne peut cesser
Tire coup pour coup escalader
Un mont bestial aux limites sans fin et sans sommet

Aux armes citoyens venons-en aux mains
Par tous les moyens forniquons sans fin

Je suis victime d'un attentat
Une bombe s'explose les draps eux ne s'en souviendront pas
Son nom c'était quoi déjà
Peu m'importe ce qui compte c'est qu'elle ne te ressemble surtout pas

dimanche 2 décembre 2012

Pressé de vivre (D.Majiria, 2008)

D.Majiria, 2008. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Et voici la seule compo de 2008 ! "Pressé de vivre" décris le quotidien d'un personnage over-booké qui ne s'arrête jamais, sacrifiant tout pour son boulot.


Quittant mon lit rapidement puis cet appartement
Pas le temps de penser en me rasant de penser en mangeant
Le soleil me poursuit je courre plus vite que lui et je suis trop pressé
Le miroir de ma vie il n’a aucun reflet pas le temps de l’observer
Je mens en te disant je t’aime et donnons-nous le temps
Fuyant chaque temps mort de ma vie je courre après du vent
Chaque minute est argent gagné ou dépensé mon temps est convoité
A l’idée de me poser c’est bien trop effrayant car il s’enfuit mon temps

Pas le temps d’écrire un mot
Fuyant comme un idiot
Pas le temps de t’en dire de trop
Égoïstement ma vie c’est zéro

Je vend objet ou grain de sable contre beaucoup d’argent
Je prend boulot même malhonnête pourvu qu’il soit payant
Mon agenda déborde je courre après les clients je vis à 300 pourcents
A l’idée d’arrêter là je deviens dément car il s’enfuit mon temps

Pas le temps d’écrire un mot
Fuyant comme un idiot
Pas le temps de t’en dire de trop
Égoïstement ma vie c’est zéro

Pressé de vivre

Tire sur la ligne du temps sans faiblir mentir
Sur la ligne du temps sans tenir mentir
Je suis pressé de vivre

Pas le temps d’écrire un mot
Fuyant comme un idiot
Pas le temps de t’en dire de trop
Égoïstement ma vie c’est zéro

Pressé de vivre

Exister (D.Majiria, 2007)

D.Majiria, 2007. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Autant 2006 fut une année prolifique que 2007 pas du tout. La seule compo terminée est Exister. Elle s'attarde sur le cas de ces individus qui ne vive que via l'admiration qu'ils portent aux autres. L'un d'eux veux renverser la vapeur et exister par lui-même.


Oui cette fois je suis décidé à vivre par moi-même et enfin avancer
Sans tous ces modèles écrasants qui m’empêchent d’être autre chose qu’un enfant
J’en ai marre d’être un idiot sans mes référents qui sont bien dans leur peau
Pauvres de mes mots
Je regagne puis je me perd à nouveau

Exister dans l’ombre des cendres de ce qui a déjà brûlé
Exister une once d’innocence qui fait de nous des insensés

Sans ces grands qui m’ouvrent la marche je ne suis rien, je ne suis qu’un pauvre lâche
À force ça me donne le vertige tous ces pas qu’au jour le jour je banalise
Lorsque j’observe le passé j’ai couru après les autres pour exister
Témoin occulté
Dans peu de temps tout le monde m’aura oublié

Exister dans l’ombre des cendres de ce qui a déjà brûlé
Exister une once d’innocence qui fait de nous des insensés
Exister est insensé
Exister ou crever

Exister dans l’ombre des cendres de ce qui a déjà brûlé
Exister une once d’innocence qui fait de nous des insensés

Clara (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte décris les poses d'une pin-up de calendrier. Décembre arrive et il va falloir s'en séparer. Il y avait un calendrier de Clara Morgan dans le local, d'où le titre. Gaëtan trouvais ce texte profondément stupide. J'ai tenté de le réutiliser pour une compo de Rorcha qui n'a finalement pas aboutit. Il y avait dans cette compo une très chouette ligne de basse. Elle n'a jamais été jouée en live. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson.

Clara danse lancinante se déhanche rien que pour toi
Clara plonge dans une piscine et c'est tes yeux qui s'illuminent
Clara dans la neige n'a pas froid elle s'y roule tendrement
Clara cours dans un champs de fleur elle s'imprègne de leurs bonne odeurs


C'est décembre
Un an de Clara tu n'en peux rien Clara te tiens
Les courbes de Clara surtout en juin tu les aimes bien

Tu veux tout d'elle collectionner
Mais qu'est-ce qu'elle est belle l'adorer

C'est décembre
Un an de Clara tu n'en peux rien Clara te tiens
Les courbes de Clara surtout en juin tu les aimes bien

Les courbes de Clara
Ce n'était qu'un calendrier
Tu me manques Clara
Ce n'était qu'un calendrier

Destins croisés (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Avec cette compo, D.Majiria rentre dans sa dernière période avec une volonté de faire des titres plus accessibles pour un public plus large. Déjà amorcé avec Partons loin, qui reste un peu exceptionel à plus d'un titre, elle se concrétise avec Destins croisés. L’histoire racontée ici est celle d'un couple qui se croise et se recroise sans oser s'aborder. J'imaginais bien l'action dans le Carré à Liège.


Ils se sont croisés à l'angle d'une rue d'un quartier chaud
Ils se sont croisés d'un regard et sans dire un mot
Sans même se retourner ils ont continué
De leur destins croisés un souvenir imprimé
Ils ont gardé l'espoir de pouvoir se revoir
Sans même s'apercevoir qu'ils comptent sur le hasard

Il ressent sa peau
Ils en rêvent même un peu trop
Elle ressent sa peau
Un souvenir sans un mot

Ils se sont recroisés médusés et sans dire un mot
Et ils se sont frôlés se sont rapprochés un peu trop
Un signe du destin est-ce sans lendemain
Puis se chercher en vain du soir jusqu'au matin
Toute la nuit arpenter les rues de ce quartier
Et ne faire qu'espérer enfin se retrouver

Il ressent sa peau
Ils en rêvent même un peu trop
Elle ressent sa peau
Un souvenir sans un mot
Ils se retrouvent enfin

Il ressent sa peau
Ils en rêvent même un peu trop
Elle ressent sa peau
Un souvenir sans un mot

Ils se sont parlés
Ils en rêvent même un peu trop un peu trop

Partons loin (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Nicolas Michaux. Texte de Jean-Marc Ernes et Nicolas Michaux.

Nous avions composé cette chanson suite à l'échec de notre entrevue avec un patron de maison de disques. Nous avions présenté une maquette de six titres plus abordables que ceux de notre album mais ça ne l'était pas assez. Et donc, sur cet échec, nous nous sommes lancé un défi : celui de composer une chanson pop, sans cris et sans distos. Quelques mois plus tard, nous somme sélectionnés pour figurer sur la compil de Ca balance. Là, on se dit qu'il faut faire quelque chose de spécial et on décide d'inviter un musicien complètement opposé à notre univers : Nico, le chanteur d'Eté 67. Nous lui faisons écouter toutes les dernières compos sur lesquelles il n'y a pas de texte à l'époque et il choisis naturellement celle-ci. Le texte est ensuite écris à deux. Première expérience d'écriture à deux pour moi. Ce fut assez intéressant et assez amusant. Ca m'a appris des trucs de voir comment un autre écrivait. Sinon, le texte nous narre l'histoire de deux gars qui prennent le large pour fuir leurs problèmes et leur quotidien.


Partons loin dans nos rêveries il suffit d'une seconde
Partons loin de leurs tromperies allons vivre loin du monde et des embuscades
Partons loin de la ville laissons-nous glisser sur le fleuve
Vers une mer vers une île partons loin des épreuves et du temps maussade

Oui c'est vrai j'ai foiré parfois
Oui c'est vrai j'ai déconné
Et même si je n'ai plus un balle
J'aimerai pouvoir me racheter
Oui c'est vrai j’ai foiré parfois
Oui c'est vrai je me suis égaré
Et même si là je vaux que dalle
J'aimerai pouvoir me rattraper
Partons loin

Je suis loin de l'autre vie dans ce décors qui abonde
Je suis loin je me méfie toujours se cache l'immonde et l'insupportable

Oui c'est vrai j'ai foiré parfois
Oui c'est vrai j'ai déconné
Et même si je n'ai plus un balle
J'aimerai pouvoir me racheter
Oui c'est vrai j’ai foiré parfois
Oui c'est vrai je me suis égaré
Et même si là je vaux que dalle
J'aimerai pouvoir me rattraper
Partons loin

Quel est ton nom ? (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Un mec se lève le lendemain d'un fête bien arrosée. Il n'est pas seul dans son lit. Il ne se souvient pas de grand chose. Ca l'agace. Il a beau cherché dans sa tête, rien à faire. Cette compo est coupée en deux : première partie guitare/voix et deuxième partie tout le son du groupe. J'adore ce genre de contraste. Nous n'avons joué ce titre qu'une fois en rappel. Le public a été quelque peu désarçonné.


Est-ce du au hasard
J'ai pourtant bonne mémoire
Peut-être à ne plus y penser j'ai oublié
C'était pourtant une bonne journée mais qu'y ai-je fait
Je ne me souviens de rien
Ni de toi ni de ton chien

Quel est quel est ton nom
Dis moi quel est ton nom

Je ne peux pas y croire
A force j'en ai marre
Je n'arrive même plus à penser me concentrer
Ca fini même par m'obséder m'exaspérer
Je ne me souviens de rien
Oui la je suis atteins

Quel est quel est ton nom
Dis moi quel est ton nom

Le message est nouveau (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Dans ce texte, s'impose l'idée qu'il est temps d'écrire des choses plus positives. Marre d'entendre aussi des chansons tristes d'artistes maudits et suicidaires. A contrario, la compo était plutôt plombante, malgré quelques accords majeurs. Cette compo n'a jamais été jouée en live. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson.

Pleurer se plaindre et larmoyer
Sur mon sort je me suis égaré
J'en ai remplis bien trop de pages
J'ai ignoré tous les orages
Et combattus que des images des mirages

Je ne pleure plus par les mots le message est nouveau
Je ne pleure plus par les mots tout me paraît bien plus beau
Je ne pleure plus par les mots le message est nouveau
Je ne pleure plus par les mots tout me paraît bien plus beau

Désormais de front je combattrai
Les épreuves avant que j'évitais
Hier, j'avais peur de tout affronter
J'avais le cœur et les poings liés
Ma déprime à la vie enchaînée terrifié

Je ne pleure plus par les mots le message est nouveau
Je ne pleure plus par les mots tout me paraît bien plus beau
Je ne pleure plus par les mots le message est nouveau
Je ne pleure plus par les mots tout me paraît bien plus beau

L'Effet blesse (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Le titre de cette chanson est bien sûr un jeux de mot : les faiblesses/l'effet blesse. Le thème est le même que dans La Foumi des plages : la drogue mais ici, les propos sont plus clairs. Cette compo n'a jamais été jouée en live. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson.

C'est de circonstance pour rentrer en transe
De découvrir tout et ses déviances
Air de décadence expérimenter
Rien oublier de tout ce qui peux faire planer

L'effet blesse

Pouvoir dire un jour j'ai tout essayé
Sans déconner comme les autres ont fait
Un pas après l'autre chemins insensés
J'ai observer tous ces pièges sans y tomber

L'effet blesse

Le comble apparemment c'est de rester vivant

Nouvelles sensations trop en abuser
Délirer le sol se dérobe sous mes pieds

L'effet blesse

Le comble apparemment c'est de rester vivant
Mourir ultime chute recherchée
Fuir mes faiblesses je me mens

Loin d'ici (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte s'inspire du film "L'Associé du diable" (The Devil's Advocate) de Taylor Hackford. L'idée de juger le diable lui même où un acte qu'on pourrait lui attribuer et l'angoisse que cela implique c'est ce climat que tente de reconstituer ce texte qui est un peu plus abstrait.


Silence la cours entre avec méfiance
La parfaite énigme est une évidence
Jeux d'intelligence

Analyser les faits le diable est jugé
Et éclairé l'accès à l'obscurité
Mais le piège est loin d'ici envoûter
Son futur infini désarmé

Troublé le tribunal est hanté
Un mystère plane sur son passé
Verdict acquitté
Il va encore massacrer avec cruauté

Analyser les faits le diable est jugé
Et éclairé l'accès à l'obscurité
Mais le piège est loin d'ici envoûter
Son futur infini désarmé

Analyser les faits Le diable est jugé
Et éclairé l'accès à l'obscurité

Le Vieux con (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Un jour JF, qui fut un temps notre manager et qui a suivit D.Majiria tout au long de sa carrière, nous as raconté une histoire sur son grand-père qui se permettait beaucoup de chose en décrétant ce "privilège de l'age" évoqué dans la chanson. J'avais aussi un oncle à l'époque qui avait une personnalité très particulière mais très sympathique au demeurant. Tout ça m'a inspiré un personne de "vieux con", terme affectueux, bien sûr. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson. Ce type de compo est proche de 10 ans trop tard, avec un refrain très catchy..

Laisse le dire et répéter répéter
Ses histoires de l'an mille qui font chier t'emmerder
Vieillir c'est pas le pire
Quel qu'il soit il préfère vivre dans le passé

Une odeur qu'il dégage
Le privilège de l'âge tu vois
Il te laisse croire qu'il est sage
D'une vie de milles images
Il fait chier au passage
Le privilège de l'âge tu vois
Mater toutes ces filles sages
Le vice est son adage

Pourtant c'est arrivé près de chez lui de chez lui
C'est ce foutu journal qui l'a dit qu'il lui dit
Comment il doit voter doit penser
Sa morale vide de lucidité

Une odeur qu'il dégage
Le privilège de l'âge tu vois
Il te laisse croire qu'il est sage
D'une vie de milles images
Le privilège de l'âge

Et tel qu'un ancien combattant
Par la mort qu'il croit connaître
Fait croire qu'il est vivant
Et que ce qu'il pense s'adapte à maintenant
Par son privilège de l'âge
Le privilège de l'âge

Petit confie toi à moi je sais tout pour toi

Dix ans trop tard (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte évoque les passéiste, ceux qui disent que c'était mieux avant et qui vivent dans une époque révolue. La compo a un côté "époque Bruno" avec ses changements de tempos, etc.


Pile à l'heure c'est bien une idée trop laconique
Et tu te réveille mais dix ans trop tard
Pas à l'heure c'est tout ton passé est très archaïque
Le monde moderne est pour toi un cauchemar conscient
De tout ce temps qui passe sans observer
Tout ceux que tu admires sont enterrés et mort
Quelle horreur tout ce que tu crée est pathétique
Du déjà fait limite de ton art

Était verbe au passé qui maintenant te sied
Plus que jamais nié
Agressé par la modernité
Tu te réfugie dans le passé

Pile à l'heure c'est bien une idée trop laconique
Et tu te réveille mais dix ans trop tard
Pas à l'heure c'est tout ton passé est très archaïque
Le monde moderne est pour toi un cauchemar conscient
De tout ce temps qui passe sans observer
Tout ceux que tu admires sont enterrés et mort
Quelle horreur tout ce que tu crée est pathétique
Du déjà fait limite de ton art

Le jugement est clair net et précis
Avoir été est là toute ta vie
Vie vis

Filer le temps qui passe tu ne peux résister à notre époque
Ton issue est de vivre et de t'amuser
De ce monde que tu dois accepter

Pile à l'heure
Ton erreur
Pas à l'heure
Quelle horreur
Pile à l'heure
Ton erreur
Pas à l'heure
C'est un cauchemar conscient

Le jugement est clair net et précis
Ton sac remplis d'idée est bien pourri
Faut l'accepter pour toi tout est fini
Avoir été est là toute ta vie

Le jugement est clair net et précis
Ton sac remplis d'idée est bien pourri
Faut l'accepter pour toi tout est fini
Avoir été est là toute ta vie

samedi 1 décembre 2012

A l'aube du jour (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

En août 2006, j'ai été père pour la première fois. Cette paternité m'a inspiré ce texte. L'idée qu'il véhicule est simple. C'est : être parent ne veut pas forcément dire que l'on tiens en main la destinée de nos enfants, bien au contraire. Ca parle de nouveau de libre arbitre, d'émancipation... La compo s'est créé sur une impro à laquelle on n'a pas du tout touché. Nous n'avons jamais joué cette chanson en live, certains membres du groupe n'étaient pas à l'aise avec cette thématique. C'est pourtant une des plus belle compo de D.Majiria de mon point de vue.


Petit être viens sur Terre entre dans la lumière
Sans tarder rejoins nous à l'aube du jour
Ta destinée sera sans détour
Petit être ta vie t'appartiens elle sera faite
De bonheur de joie mais aussi de malheur
Et d'épreuves qui forgeront ton cœur

Méritons-nous de placer en toi tous nos espoirs
Au delà de la vie qui appartient au hasard
Tu pourrais nous détester pour t'avoir laisser croire qu'il est déjà trop tard

Petit être tous tes actes moi j'en serai fier
A l'aube du jour et bien jusqu'au dernier
Nous seront là pour t'accompagner
Et te conseiller la vérité

Stupidités à toi d'avancer
Absurdités à toi de décider
A toi de chercher

Méritons-nous de placer en toi tous nos espoirs
Au delà de la vie qui appartient au hasard
Tu pourrais nous détester pour t'avoir laisser croire qu'il est déjà trop tard

De Bonne famille (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes, sur une idée de Patrice Di Prima.

Ce thème de texte fut suggéré par Patrice, notre batteur, tout comme le titre. L'idée était d'écrire sur ces filles d'apparence sages qui devenait exagérément dévergondées lorsqu'elles sortaient en boîte de nuit, par exemple. Nous avons joué cette compo que très rarement en live.


Coiffée maquillée
Mini-jupe et décolleté
Fille trop bien dressée
En une garce s'est transformée

C'est le soir le moment des fêtards
Cette nuit tu te couches tard

Et s'influencer
Entre sœur sans assumer
De se faire draguer
Comme une pute trop bien roulée

Cette traque finira au plumard
Comme sur ces photos d'hard

Tu es sublime on ne voit que toi
De bonne famille qu'on croit
Tu es sublime vas-y cambre-toi
Tout pour séduire puis quoi
Paraître sensuelle et sans devoir finir à l'hôtel

Tu es sublime on ne voit que toi
De bonne famille qu'on croit
Tu es sublime vas-y cambre-toi
Tout pour séduire puis quoi

On ne voit que toi
Vas-y cambre-toi

Tu es sublime on ne voit que toi
De bonne famille qu'on croit
Tu es sublime vas-y cambre-toi
Tout pour séduire puis quoi
Paraître sensuelle pour finir à l'hôtel

Le Même voyage (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Voilà un texte qui était amusant à écrire ! Ca raconte l'histoire d'un type, un peu geek sur les bords, assez timide, et dont la seule vie affective se résume aux sites pornographiques et aux poupées gonflables. Et, malheur, sa poupée est trouée par un mégot. Il va devoir sortir pour acheter des rustines dans un magasin de vélo et braver sa timidité pour parler à une charmante vendeuse très sympa avec lui. Que va-t-il choisir de faire ? Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson. Ce qui est bien dommage car elle était assez originale, intégrant des passages presque ragga.

Sors c'est le même voyage

Ton délire est de croire que la vie est dans ton cortex
Fait d'exotisme virtuel de latex et de sexe
Pour t'accoupler tu gonfle ta copine Alex
Un trou de cigarette l'air s'échappe ça la vexe
Plus de rustine au commerce en acheter
Il faut sortir voir des vrai gens ça t'effraye
Tu dis au revoir à Anita et Kelly sur l'écran
Avec courage tu prend les devant

Et quand tu sors c'est le même voyage
Sors c'est le même voyage

A l'extérieur tu cherches un magasin de vélo
Demander à un passant ah non ça c'est trop
Au bout d'une heure tu finira par trouver
Horreur à une vendeuse tu dois t'adresser
Elle est mignonne et vachement bien équipée
Elle te souris essaye de plaisanter
Elle t'a dragué t'en sais rien tu dois rentrer
Pour retrouver Alex qui est toute dégonflée

Et quand tu sors c'est le même voyage
Sors c'est le même voyage

Le voyage c'est dans ta tête que tu le fais
Le téléphone sonne mais qui donc veut t'appeler

Envie de te mentir (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Mentir pour rendre le quotidien moins laid, par amour, et, au final, se voiler la face. Pas de jugement de valeur, juste des faits. Une des plus belles balade de D.Majiria.


Mon idéal et faux monde n'existe qu'à travers mes mots
Pour être sans défaut plus que je ne vaux
J'vais inventer un monde meilleur loin des erreurs

Envie de te mentir trahir pour mieux le vivre
Pour pouvoir rêver fantasmer et inventer

Tout m'est égal j'inventerai pour toi
Un monde idéal pour que tu y crois
Que notre vie est beaucoup mieux qu'autrefois
Autrefois où je n'avais pas
Inventer un monde meilleur loin des erreurs

Envie de te mentir trahir pour mieux le vivre
Pour pouvoir rêver fantasmer et inventer

Je souffre seul de ma réalité
Prisonnier d'une vérité complètement déformée
Dans ce monde ou désespéré moi je t'ai entraîné
Putain je viens d' réaliser
Qu'inventer un monde meilleur est une erreur

Ton ego (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte parle de certitude et d'ego démesuré. Jusqu'à quel point cela s'apparente à de la bêtise ? Des certitudes aveugles guidé par un ego sur-dimensionné. Sans ces certitudes, que reste-t-il ? Cette compo avec un bon tempo et un beat assez groove.


Go ton ego n'est pas lié
A l'orgueil et la fierté
Tes faiblesses paraissent le vide te traverse
La peur qui te blesse par ton ego
Ton ego n'est pas lié
A l'orgueil et la fierté
Survis sans mollesse les coups les caresses
C'est toi qui les blesses par ton ego

Autour de toi tout doit tourner
Tous ces êtres qui sont là pour adhérer
A ton seul système de pensée aucun ne peut exister
La science infuse par toi est bien gardée par ton ego

Ton ego n'est pas lié
A l'orgueil et la fierté
Tes faiblesses paraissent le vide te traverse
La peur qui te blesse par ton ego
Ton ego n'est pas lié
A l'orgueil et la fierté
Survis sans mollesse les coups les caresses
C'est toi qui les blesses par ton ego

Vivront un exemplaire bonheur
Tout ceux qui ne critiquent aucune de tes erreurs
Tel un être parfait qui ne peux se tromper
Ta mansuétude est pour tous un bienfait
Tout ce que tu fais
Sans jamais douter
Sans jamais douter
C'est certainement le doute la seule chose qui peut tuer ton ego

Ton ego n'est pas lié
A l'orgueil et la fierté
Tes faiblesses paraissent le vide te traverse
La peur qui te blesse par ton ego

Doute de tes fait
Doute de ce que tu fais
Doute de tes choix
doute en ce que tu crois
Doute de tes fait
doute de ce que tu fais
Doute de tes choix
doute en ce que tu crois

Je ne vous aime pas (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

"Je ne vous aime pas" est une ode à la franchise. L'idée était de faire une chanson fédératrice dont le refrain serait chanté aussi par la public. Les voir dire "Je ne vous aime pas" m'amusait d'avance.


Regarde-moi bien en face je suis celui à qui tu ne dis pas
Ce que tu penses et ça me lasse tes faux sourires comme ta fausse joie
Je voudrais pour une fois que tu sois franc avec moi
Mais tu dis n'importe quoi tes compliments me laissent totalement froid

On préfère entendre ça je n' vous aimes pas
On préfère entendre ça je n' vous aimes pas

Séduire pour satisfaire la vérité tu ne l'assumes pas
Putain met toi en colère dis ce qui fait mal moi je préfère ça
Tout envier jalouser c'est ce qui t'a motivé
A montrer une face de traître tu finira par être détesté

Se sentir mal aimé est-ce normal
Mais tu l'as chercher
Je ne t'aime pas

On préfère entendre ça je n' vous aimes pas
On préfère entendre ça je n' vous aimes pas
On préfère entendre ça je n' vous aimes pas
On préfère entendre ça je n' vous aimes pas

Par dépit (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Troisième épisode de la trilogie des chansons plombantes. Faire des choix de vie par dépit. Tout un programme ! Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson. Cependant, voici une version piano-voix enregistrée récemment pour le fun.

Par dépit choisir de vivre
Par dépit confondre amour et envie
Elle croit l'aimer mais s'ennuie
Comment résister

Gâchée c'est par la facilité
Ses choix sont orientés
La solitude lui faisait peur
Elle a choisi c'est son erreur
Sa vie est sans conviction
Elle est morte fuyant le bonheur

Et la vie qu'elle doutait vivre peur du vide

Par dépit son prince est un chien sans vie
Docile et fade il l'ennuie
Mais elle choisit par dépit
De continuer

Douter de ses intuitions
Ont fait le jeu de la dévotion
Son peu de confiance fait les beaux jours
De ces minables qui l'entourent
Sa vie est sans conviction
Elle est morte fuyant son amour

Et la vie qu'elle doutait vivre peur du vide
Elle s'enlise

Journée de merde (D.Majiria, 2006)

D.Majiria, 2006. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Aaaah ! Journée de merde ! Ca c'est un concept de chanson comme je les aime. Ça se passe d'explication d'ailleurs. Le style redevient plus dur à nouveau.


Tous des esclaves
Liés au dérisoire quotidien
Et mené que par l'appât du gain
Ou le travail
Est nécessité à laquelle tous on s'enchaîne
Production en vain
D'une journée fatigante agaçante et futile
Et bien inutile
Sans être respecté ou considéré

Ne laisse pas faire
Porter vider trimer classer
Suggérer et étudier
Cette journée de merde non ne peux briser l'ennui
Calme sage et serein pour vous on compatit

Rentré chez toi
Ta famille qui prolonge le vacarme
Accompagné par les râles d'une compagne
Factures à régler
Toute ta paye misérable va sûrement y passer
Au lit reste l'espoir
De pouvoir décharger en partie ta pression
Comble de frustration
T'es repoussé t'as plus qu'à te recoucher

Ne laisse pas faire
Frustré brimé fauché blessé
Repoussé et ignoré
Cette journée de merde non ne peux briser l'ennui
Calme sage et serein pour vous on compatit
Cette journée de merde non ne peux briser l'ennui
Calme sage et serein pour vous on compatit

Le travail accompli
Le travail en cette journée de merde
Sans être respecté ou considéré
Ne te laisse pas faire

Cette journée de merde non ne peux briser l'ennui
Calme sage et serein pour vous on compatit
Cette journée de merde non ne peux briser l'ennui
Calme sage et serein pour vous on compatit
Journée de merde à profit
Le travail accompli

vendredi 30 novembre 2012

Tout le mal que je te souhaite (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Cette chanson est encore plus plombante que la précédente. Le narrateur ici incite la personne qui l'aime à le laisser tomber car il se considère comme néfaste. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson.

Fuis évite moi
Je ne suis plus quelqu'un de sain quelqu'un de bien loin de là
Fuis contourne moi
T'appartenir c'est me subir toi tu mérites bien mieux que ça

Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères
Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères

Fuis approuve moi
Tu sais très bien la seule issue c'est que je sois loin de toi
Fuis retrouve toi
Sans mon emprise enfin toi même je t'en supplie libère toi

Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères
Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères
Disparaître

Oui Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères
Tout le mal que je te souhaite
C'est d'être loin de moi pour que tu te libères

Mon emprise tu t'enlises
Libère toi moi je dois
Disparaître

Le Poison (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte s’attarde sur ce moment existentiel où l'on sent que la mort est là. Le bilan de sa vie se fait, puis s'ensuit l'acceptation de partir. La mort est un poison au goût amer. Cette fin est triste. Ce texte est triste. Les couplet sont déclamés et non chantés. Le refrain est hurlé le plus aigu possible. Il n'existe pas d'enregistrement ni audio, ni vidéo de cette chanson.

J'ai un goût amer de mort bizarre
Ce n'est pas aujourd'hui que je rend mon dernier souffle
Nous sommes tous des morts en sursis
Et pourtant et pourtant je sens bien que l'on me pousse

Vers la fin d'une histoire la mienne
Se pourrait-il que ça se termine ainsi
Sans sortie brillante ou mémorable
Sans marquer une époque
Mais ce goût est en moi
Il pénètre dans toutes les parcelles de mon corps
Je ne suis pas malade
Je ne suis pas blessé
Je n'ai rien fait non rien
Pourtant laisse moi croire que c'est la fin

Faible et à terre accablé par la peine
Faible et à terre accablé par la peine

Et n'être que de passage de passage
Passer un moment dans ce monde
Un moment bien étrange quand on réfléchis
Satisfaction épreuve joie peine expériences
Dans ce laboratoire nous sommes rats et savant
Cette vie qui fini sans savoir pourquoi
L'existence se termine mais je ne veux pas mourir aujourd'hui
Je ne veux pas mourir demain
Et pourtant laisse croire que c'est la fin

Faible et à terre accablé par la peine
Faible et à terre accablé par la peine

Sens la peur (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Après avoir explorer un terrain plus mélodique, il fut presque nécessaire de composer un titre beaucoup plus brut. "Sens la peur", c'est un peu comme "Baston" dans Arkham. Le thème s'inspire de la peur de la peur des jedis dans Star Wars. Ici, le propos c'est qu'il ne faut pas la relayé au fond de notre esprit mais bien la domestiquer pour qu'elle disparaisse.


Sens la peur

Peu m'importe le peu qui t'effraye la peur fait perdre la raison
Le jugement en perturbe les effets influence tes décisions
La peur tu dois tenter de la maîtriser ses nombreux pièges à éviter
La sentir et bien sur l'apprivoiser la sentir la sentir arriver

Sens la peur

Loin de maîtriser nos passion voir le monde comme un exalté
De nos peur maintenant nous rions sans que ce soit de la témérité
Distant des conflits qui nous hantent minimiser sans renoncement
Peur soumise n'est plus une plaie béante mais uniquement un défoulement
Apaisé reste une part de défense le monde est loin d'être évident
Et rester dans la bienveillance face à l'antipathie des gens
Sans la peur prendre la bonne décision filer les inutiles conflits
Dans la vie faut toujours prendre le bon c'est un précepte de la vie

Sens la peur
Sens la peur mais aussi la froideur
Sens la peur mais aussi la tiédeur
Sens la peur mais aussi la chaleur
Sens la peur sens les ressentiments
Sens la peur oui sens oui sans la peur

J'arrache (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

"J'arrache" était une expression qui signifiait un truc du genre "Là, je suis trop loin" ou "Je suis trop stone". Le texte raconte à quel point les pulsions sexuelles peuvent être fortes lorsqu'on est sous l'effet de l'alcool.


Ce n'est qu'une idée qui aurait du émerger
Pour bien des raisons oui elle fut refoulée
Une fête deux trois verre et elle fut vite libérée
Gare aux frustrations trop bien alcoolisées
Ingérable et trop agité tout devient sexué
Sentiments trop exacerbés je confonds le jeu la vérité

Alors j'arrache j'arrache mon cœur mes sens je m'attache
Alors j'arrache je deviens fou face aux sentiments c'est tout
Alors j'arrache j'arrache mon cœur mes sens et je flashe
Alors j'arrache je suis trop saoul je deviens fou

L'alcool la rend belle elle est idéalisée
Ce n'est qu'une pulsion je me fou des préjugés
Pour elle c'est pareil ses sens sont tous excités
Est-ce nos phéromones ou l'alcool trop dosé
Ingérables et trop agité on cherche à s'accoupler
Égoïstes et irraisonné on confond le jeu la vérité
Rester attacher au moment intense et vrai
Je croyais que j'oublierai

Pourtant j'arrache j'arrache mon cœur mes sens je m'attache
Alors j'arrache je deviens fou face aux sentiments c'est tout
Alors j'arrache j'arrache mon cœur mes sens et je flashe
Alors j'arrache je suis trop saoul je deviens fou
J'arrache

j'arrache j'arrache mon cœur mes sens je m'attache
Alors j'arrache je deviens fou face aux sentiments c'est tout
Alors j'arrache j'arrache mon cœur mes sens et je flashe
Alors j'arrache je suis trop saoul je deviens fou et j'arrache

Semer le doute (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Un homme, deux femmes, trois relations et des faux-semblants. Pas si facile lorsque les sentiments s'en mêlent. J'ai toujours beaucoup aimé cette compo qui n'a jamais eut le succès qu'elle méritait.


Le pire quand tu t'emmêles c'est de penser
Pourquoi sont-elles si belles être tenter
Mais pourquoi donc s'aiment-elles affinités
Ton rôle n'est pas le même tu préférais la haine

Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Et semer le doute sans cesse ça fait mal

Lorsque le doute tu sème être détester
Attirance mutuelle multipliée
Oui mais pourtant elles t'aiment les désirer
Trop pour que tu t'abstiennes et pourtant tu les aimes

Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Et semer le doute sans cesse ça fait mal

Noir et pur
Dans l'ombre c'est ta raison qui murmure
Que nombreuses passions sont impures
La seule raison qui compte c'est qu'elle perdure
Ouvrir à toi la tendresse la détresse

Tout ton sang qui noircis mêlé de stress
Ni pouvoir ni devoir choisir qui blesse
Exister sans souffrance et sans faiblesse
Vivre une autre vie

Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Elles s'aiment elles t'aiment
Et semer le doute sans cesse ça fait mal

mercredi 28 novembre 2012

Etat paradoxal (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Jean-Marc Ernes et Philippe Soudon. Texte de Jean-Marc Ernes.

Un état paradoxal c'est un peu comme se sentir bien alors qu'on a la tête dans le cul un lendemain de cuite. C'est un état ou tout se mélange dans notre tête et le positif et le négatif peuvent s'inter-changer naturellement. Vous me suivez ? Non ? Ben lisez la suite, peut-être que ça vous aidera.


Je suis dans un état paradoxal

Terre désolée et morte de sentiments
Vide absolu ni passé futur ou présent
J'ai cru pouvoir ignoré la souffrance pourtant
Elle agis sur ma conscience

Je suis dans un état paradoxal de sentiments de confusion
Ou se mélangent bonheur et larmes où se confondent haine et passion
Un état paradoxal de ressentit de dérision
Ou certaines phrases pourtant banales me rendent faible ou fort ou con
Me repaître de mon malheur
Etre libre détaché et extérieur

Ma vie banal ennemie de mon ego
Mon détachement ennemi de mes sentiments
Je suis prêt aux pires sacrifices pour retrouver
Qui j'étais avant

Sentiment de mélancolie
Loin de mon être et loin de ma vie

Je suis dans un état paradoxal de sentiments de confusion
Ou se mélangent bonheur et larmes où se confondent haine et passion
Un état paradoxal de ressentit de dérision
Ou certaines phrases pourtant banales me rendent faible ou fort ou con

Elle me tue (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

C'est un (si pas le) morceau le plus populaire de D.Majiria. Il suffit de voir le bordel qu'elle déchaîne dans la foule. Le texte a été écris un peu au second degré : la plage, la fille sous le soleil, etc. Et puis, la pulsion purement sexuelle et l'interdit.


Caressé de sable et d’eau
Le soleil sur sa peau
Sous un ciel sans nuages
Sa peau dorée je deviens sauvage

Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Le romantisme effraye mes pulsions exaltée
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
En moi vit une bête qu’elle pourrait apprivoiser

Sa peau dorée au soleil
Rend fou mes sens en éveil
Dévoile sa féminité
Un regard complice échangé

Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Le romantisme effraye mes pulsions exaltée
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
En moi vit une bête pour elle je perdrais la tête
Des sauvages attirés dans un élan sans même penser
Aux dommages cœur éclaté corps enlacés

Cette fille là me tue son corps m’est défendu
Le romantisme effraye mes pulsions exaltée
Cette fille là me tue son corps m’est défendu
En moi vit une bête pour elle je perdrais la tête
Des sauvages attirés dans un élan sans même penser
Aux dommages cœur éclaté corps enlacés

Contresens (D.Majiria, 2005)

D.Majiria, 2005. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

L'esprit de contradiction, remettre en question, cultiver l'esprit critique et vivre à contresens. Affirmer sa différence et faire la différence. C'est là que se situe la philosophie et le message de ce texte.


Inverser la tendance aller à l'opposé
Je vis à contresens des règles qui nous sont imposées
Et sans ce faire piéger par ces marchands de révolte préemballée
Consommable prédigérée une vie souvent trop compliquée

Je vis à contresens de ce qui me dérange
Ma vie à contresens des évidences
Les autres à contresens c'est ce qui me dérange
Je vis à contre sens par insuffisance

N'être qu'une pièce sur l'échiquier
Roi ou pion je ne peux l'accepter
Où est donc la vérité
Dans ce camp-ci ou l'opposé

Opposé à mon esprit torturé
Nul ne peut y pénétrer
Et préméditer mes pensées
Être un cas particulier rêver

Je vis à contresens de ce qui me dérange
Ma vie à contresens des évidences
Les autres à contresens c'est ce qui me dérange
Je vis à contre sens par insuffisance

Je ne veux pas être manipulé
En pantin désarticulé
Mais où est donc la vérité
Quel chemin va donc me mener

Vers la voie de la sérénité
État d'esprit imposé
N'est-ce pas mieux d'être sans cesse tourmenter
Électron libre incontrôlé
Les yeux ouverts sur la réalité
Faire des choix mûrement assumés
Le prochain coup que je vais jouer
Nul ne doit le deviner jouez

Je vis à contresens de ce qui me dérange
Ma vie à contresens des évidences
Les autres à contresens c'est ce qui me dérange
Je vis à contre sens par insuffisance
A contre sens

lundi 26 novembre 2012

Mauvais fils (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

En voilà une chanson qui a marché. Régulièrement réclamée ! La musique est tout aussi violente que le texte. Au départ, il s'inspire d'un film notoire nommé "Le Bon fils" (The Good Son) réalisé par Joseph Ruben en 1993 avec Macaulay Culkin. Ce film raconte l'histoire d'un enfant de 12 ans qui, sous ses trait angéliques, cache un véritable psychopathe. J'ai ajouté à ce personnage une dose de philosophie à la Nietzsche. Le surhomme capable de surpassé son père (ou son créateur). C'est l'histoire d'un être ignoble et décomplexé dont le premier meurtre est un parricide. Mon père, lui, s'est posé beaucoup de question à la lecture de ces paroles. Si j'étais le personnage de tous mes textes, il y a longtemps que l'on m'aurait enfermé. La chanson devait d'abord s’appeler "Le Complexe de Nietzsche" mais ce titre fut considéré, à raison, comme trop intellectuel. C'est Michel Simon qui nous suggéra le titre définitif.


Moi j'aime le pouvoir du sexe et de la violence
Je suis sans foi ni loi c'est ça ma délivrance
Mon dernier meurtre c'est mon père je l'ai tué
Parce que pour moi tuer c'est un peu comme jouer
Voir souffrir un homme dans un bain de sang
Le pied intégrale et c'est même pas flippant
L'apogée de mes crimes tuer mon géniteur
Dans les yeux de ce raté j'aime la peur

Moi je fais ça gratuitement et surtout sans raison
Il n'y a même pas la dedans un quelconque passion
Aucun appel d'une folie intérieur
Même si l'apogée c'est tuer mon géniteur
Ne chercher pas ailleurs d'où vient ma folie mais d'ou vient votre peur

Parricide la monnaie je la rend pour ce qu'il est j'aime son silence
Pourquoi moi je le battais parce que lui il n'aimais que l'aisance
Suffisance ma démence
Je ne la doit à personne parce que je m' suis fait

Seul de rien seul de loin
Sans lien sans choix écoutant ce que l'instinct m'a dicté
D'être seul oui et seul fait seul
Mon propre père c'est moi le géniteur je l'ai tué

Je suis né d'un parricide assumé
Horrible crime aliéné mon apogée
Ne me traiter pas de fou ou de taré
Je suis le seul accusé
Ma responsabilité je n' suis pas fou
Considérez que je suis né

Seul de rien seul de loin
Sans lien sans choix écoutant ce que l'instinct m'a dicté
D'être seul oui et seul fait seul
Mon propre père c'est moi le géniteur je l'ai tué
D'un couteau trucidé je l'ai assassiné seul

Seul d'un parricide assumé
Horrible crime aliéné mon apogée
Ne me traiter pas de fou ou de taré
Je suis le seul accusé
Ma responsabilité je n' suis pas fou
Considérez que je suis né
Seul peur de ma monstruosité
Vous voulez la canaliser
Vous la sentez
Votre peur c'est de ne pouvoir l'assumer seul

Cercle vicieux (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes. Arrangements : JP Devox

Certains ont longtemps cru que ce texte était inspiré par notre batteur. Peut-être un peu mais ça évoque aussi une période de ma vie post-"Rien n'est parfait". Je parle de l'absente en conclusion. Ces textes se suivent et construisent peu à peu une trame. Rien n'est parfait, Cercle vicieux, L'Absente et Sans toi, pour l'instant, parlent toutes les quatre de la même histoire.


Vivre seul est ma réaction
Ma solitude n'est pas une malédiction
Souffrance tu m'a fait subir
Lorsque tu as décidé d'en finir
Puis je me suis résigné
Décidé à ne plus aimer
Mais les suivantes se sont attachées
A mon cœur brisé

Pardonne moi si mon cœur est froid
Mes promesses rien de plus que ça
J'ai pourtant tout essayé je peux plus aimer
C'est tout mon être qui s'est brisé

Ton instinct avait raison
Je deviendrait ainsi ta malédiction
À ton tour tu feras souffrir
A en mourir

Pardonne moi si mon cœur est froid
Mes promesses rien de plus que ça
J'ai pourtant tout essayé je peux plus aimer
C'est tout mon être qui s'est brisé

Cercle vicieux qui ne demande qu'à être cassé

Pardonne-moi si mon cœur est froid
Ma faiblesse fut de me servir de toi
C'est tout mon être qui s'est brisé
Et c'est lui qui t'a attiré

L'absente va-t-elle arriver

La Corde raide (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Le titre provisoire de cette compo fut d'abord "La corde de ré". Il s'est transformé ensuite. Ce texte parle du cycle sans fin de la violence dans le couple du point de vue de celui qui frape. Lui même souffre de ce cercle vicieux dans lequel il se trouve, au point où l'on finit par douter et croire qu'il s'agit de la victime. Corde raide, corde au cou... expression que l'on utilise pour le mariage. De nouveau, il s'agit ici d'un personnage prisonnier de ses vices, de sa folie.


Mal je souffre le martyre attaché à cette corde
Dans mon ventre j’ai les tripes qui se tordent
De douleur et de peur face au vide qui m’attire
Pourtant je ne veux pas mourir écrasé

Ou que j’aille à cette heure j’ai trop mal et j’ai peur
Ou que j’aille à cette heure c’est dans cette faille que je meurs

Libère-moi de cette corde raide
Tu es la seule dont j’attends de l’aide
Ce qui m’effraye et me déplaît me torturait
Dépends-moi de cette corde raide

Ou que t'aille à cette heure délivré de ta peur
Ou que t'aille à cette heure tu n'as plus mal

Libère-moi de cette corde raide
Tu es la seule dont j’attends de l’aide
Ce qui m’effraye et me déplaît me torturait
Dépends-moi de cette corde raide

Dépends-moi de cette corde raide
Je ne te frapperai plus en traître
Mes tourments et nos prise de tête
Dépends-moi de cette corde

Libéré de cette corde raide 

Je n'aurait plus besoin de ton aide
Je t'effrayerai te tourmentera te torturerai
Laisse moi pendre à ma corde raide

dimanche 25 novembre 2012

Leur monde (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Parfois, la popularité peut devenir un véritable enfer. Un personnage public se retrouve témoin d'une tentative de viol. Préférant fuir, lorsque la police arrive pour éviter les ennuis, il se devient alors le suspect numéro 1. La presse en quelques articles basés sur des incertitudes brise alors sa réputation. Il est lâché par ceux qu'il croyait être ses amis. Il est jugé, inculpé et emprisonné et il fini par se suicider. Leur monde ce n'est pas le sien. Il se retrouve dans une autre réalité. Il se sait innocent mais tous autour de lui pensent le contraire. Cette histoire presque banale porte le même message que beaucoup d'autres de mes textes : ne vous fiez pas aux apparences et faites-vous vos propres opinions et surtout : cultivez votre esprit critique. Message plus que jamais d'actualité...


Au détour d'une ruelle ils sont deux sur elle
S'acharner l'agresser ils violentent la belle
Tu arrives sur les lieux ils s'enfuient la laissant
Les laisser fuir car son état est inquiétant

Lentement te rapprocher tu la rassure
Mais les flics arrivent réflexe il faut vite te tirer

Tu es celui que tous connaissaient
Tu es celui que tout le monde traquait
Tu es celui qui croit que leur monde est parfait

Pour tout tes détracteurs tu es le coupable idéal
Toi l’homme public qui n'a jamais vu en eux le mal
Ils t'ont tant critiqué tu ne savais pas pourquoi
Tu croyais être heureux amis ça n’en était pas

Ils attendaient un faux pas maintenant tu es accusé
Partout dans la presse ton nom tu es traqué

Tu es celui que tous connaissaient
Tu es celui que tout le monde traquait
Tu es celui qui croit que leur monde est parfait
Tu es celui qui croit

Tu es celui que tous connaissaient
Tu es celui que tout le monde traquait
Tu es celui qui croit que leur monde est parfait
Tu es celui que tous connaissaient
Tu es celui que tous jalousaient
Tu es celui qui croit que leur monde est parfait

Star en cavale homme immoral a tué a violé
Vite arrêté et vite jugé son dossier enterré
Emprisonné et bafoué un homme s’est suicidé


Coupable à mort meurt meurt tuez-le
Détruit fini mort mort innocent

Sans toi (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes. Arrangements : JP Devox.

Cette compo marque le début d'une nouvelle période dans le groupe, plus mélodique, plus romantique. A l'époque, Aqme fait un tabac en France et Gaëtan souhaite que j'écrive des textes plus "romantiques". J'avais laissé de côté ce thème depuis la fin d'Arkham, excepté le texte L'Absente. Sans toi fait d'ailleurs le lien entre cette chanson et Rien n'est parfait, une chanson d'Arkham. Le revers de la médaille est de nouveau abordé. Trouver l'amour c'est aussi parfois s'emprisonner dans une relation interdépendante qui peut cependant être vécue sainement. Cela permet d'accéder à une certaine plénitude à deux.


Créature nocturne solitaire égoïste
Croyant le désir de l'absente élitiste
Seul pour errer souvenir du passé

Mais à quoi ça sert d'être ambitieux
Sans but pour vivre mieux
A quoi servaient tous ces miroirs
Qui ne reflétaient que mon regard
Je vais cette fois parler d'amour
Ce sujet m'est trop lourd
Maintenant laisse-moi finir
Car je n'ai qu'une seule chose à te dire

Je ne serais rien sans toi
Je suis libre grâce à toi
Cette fois je crie ma joie
Ce qui m'effraye s'en va pas à pas
Je ne serais rien sans toi
Je suis libre grâce à toi
Cette fois je crie ma joie
Rien n’est parfait c’est plus pour moi

Créature nocturne solitaire égoïste

Mais à quoi servent donc ces quelques lignes
Constat idiot combien sublime
A quoi servait ma solitude
Comparé à cette plénitude
Je n'ai aucun compte à régler
Je n'ai même rien à me reprocher
Ne cherchez pas l'ambiguïté
Mais laisser moi seulement gueuler
Je ne serais rien sans toi
Je suis libre grâce à toi
Cette fois je crie ma joie
Ce qui m'effraye s'en va pas à pas
Je ne serais rien sans toi
Je suis libre grâce à toi
Cette fois je crie ma joie
Rien n’est parfait c’est plus pour moi
Sans toi

Je ne serais rien sans toi
comparé à cette plénitude

L'Epave (D.Majiria, 2004)

D.Majiria, 2004. Composée par Gaëtan Celi, Bruno Moës et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Difficile de trouver un texte sur cette compo. Je choisis de m'inspirer du personnage d'Harlock, le pirate, en accentuant le côté Robin des bois. Le pirate, qui vient de massacrer ses ennemis, a des remords. Tout l'équipage se saoule et le bateau est coulé par un récif, d'où l'épave...


Non je sais ils sont quelle folie
Pourquoi cette haine pourquoi cette folie
Je l’ai ai tous massacré

Il n'y a qu'a
Il n'avaient qu'à pas choisir ce camp là
Camps là combat pourquoi

Voici avons-nous hissé l’étendard de liberté
Tous ensemble nous déchaîner bain de sang et cruauté
Massacrer les oppresseurs leur inspirer la terreur
Leur voler leurs richesses pour aider ceux qui sont dans la détresse

Les canons sont armés
Il ne reste plus qu'à tirer
Mais vais-je les achever
Au nom de l'honneur du guerrier
Je vais les achevés
Innocents ou guerriers
Innocents ou guerriers
Leur choix était déterminés

Le sang vient de purifier l’étendard de liberté
Ma conscience dans l'ivresse je la noie en fuyant mes faiblesses

Non je sais ils sont quelle folie
Pourquoi cette haine pourquoi cette folie folie
Je resterai aveugle oui mais sans état d'âmes et fier

Il n'y a qu'a
Je bois je bois mais oublier ce sang je n'y arrive pas
Le vin du vin mais sa couleur elle non plus ne m'aide pas
la fête la fête nous fêtons la victoire
Danser bouger évacuer mais où suis-je passé
Cette brume récifs rocher danger