jeudi 13 octobre 2016

Tout s’accélère (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

L'idée de ce texte était de jouer sur des mots similaires et de revenir à une écriture plus surréaliste.


Yeah ! Mur montant murmurant le ton haut Comme la tête dans le moment Où l’on fonce droit devant droit dedans. Yeah ! Parcourant l’étang prudent de peur qui coule Le frêle esquif esquisse Trop lisse de nombreux mouvements Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Year ! Vol vivant d’une vierge victime violente D’un virtuose volage En quête de valse variée sur des volcans Year ! Peur frivole de tout symbole Faisant fit de fait futurs Comme dans du formol de fœtus effrayants Year ! C’est le gag du gars qui croit Qu’on gratte ses graffs dans la gargote des gares Au détriment de gens grouillant Year ! A-t-on dit au deux débiles De dédoubler les gardes Aux dédicaces du dérisoire clown débutant Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps de concevoir le sens On s’en fout. Ce qui compte c’est l’image, la première estocade On s’en fout. Peu importe le sens des choses. Tout est altéré Galvaudé Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps. Tout s’accélère.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire